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Army of Two: seul c'est bien, à deux, c'est mieux

Il y a longtemps que je l’attendais celui-là : Army of Two (Ao2)! Cette plus récente offrande d’Electronic Arts s’inscrit dans la vague de nouvelles propriétés intellectuelles de la compagnie de Redwood City, Californie. Il a été conçu entièrement à Montréal.  

Collé sur l’actualité, le jeu nous place au cÅ“ur d’une de ces compagnies mercenaires à la Blackwater. La société «SSC» offre des services de mercenaires hyper entraînés afin de régler certains «problèmes» autour de la planète. Nous contrôlons Salem et Rios, deux ex-rangers américains devenus des travailleurs contractuels. Après la chute des tours le 11 septembre, nos deux comparses travaillent beaucoup. Rios, lui, constate certaines similitudes dans chacune des missions. Il semble y avoir anguille sous roche…

Les cinématiques, jolies et léchées, démontrent un grand sens esthétique très proche du cinéma. Certes, il s’agit (encore une fois) d’un jeu mettant en vedette d’énormes brutes en armure à la troisième personne. Cependant, la jouabilité d’Ao2 le différencie de ses semblables.

La «coop» à l’honneur
Axé entièrement sur la coopération, il a été dessiné avec ce concept en tête. Nos deux comparses ont donc une foule d’actions en tandem : le tir d’élite simultané, la défense dos à dos, le parachutisme en double. À travers les niveaux, des boucliers pare-balles serviront d’abris à nos amis afin de se déplacer à couvert. Débrouillards, nos soldats de fortune peuvent également arracher une portière de voiture et l’utiliser comme bouclier : ingénieux!

Le système «Aggro» reste le point fort du jeu. En attirant, par diversion, le feu ennemi vers nous, on permet à notre partenaire de se glisser derrière les adversaires. L’arsenal très complet offre une belle variété «d’outils». La possibilité de combiner différents types d’armes offre une jouabilité intéressante. Par contre, un niveau de réalisme balistique contribuerait grandement à l’immersion. En mode scénario, l’intelligence artificielle de notre partenaire laisse parfois à désirer, surtout dans les endroits confinés.

Une limite au concept
Dommage qu’on n’ait pas poussé plus loin le concept de coopération. Dans plusieurs scènes charnières, la seule action se limite à appuyer sur le «X» de la manette afin de déclencher une cinématique.  Nous devenons alors spectateurs de nos propres actions, au lieu d’y participer vraiment. Le système fonctionne bien, mais je pense qu’on aurait pu surprendre le joueur de façon aléatoire avec une mécanique de combat «à la God of War» afin de l’immerger davantage dans l’action et de pousser la coopération au maximum. Army of Two est un bon jeu, gageons que la licence fera des petits!

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