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Gran Turismo 5 Prologue: tourner en rond?

La série de Gran Turismo remplit les coffres de Sony depuis sa création. En 1997, la première édition de ce simulateur s’est écoulée à plus de 47 millions d’exemplaires. Prologue, la cinquième mouture du titre, est une sorte de baume en attendant la version complète et plus musclée qui paraîtra en 2009. 

Gran Turismo 5 Prologue (GT5 Prologue) fait preuve d’un grand sens de l’esthétisme. Les quelque 70 voitures ont été modélisées avec un grand souci du détail.   Sept pistes permettent aux joueurs de tester la maniabilité des bolides.

Chaque véhicule a une tenue de route qui lui est propre. En début de partie, nous devons acheter une caisse pas très performante. Oubliez cependant les améliorations mécaniques ou cosmétiques dans Prologue. C’est dommage! Les concepteurs ont préféré délaisser cet aspect du simulateur. Du même coup, ils ont rendu impossible le phénomène d’attachement qu’éprouve le joueur pour son véhicule personnalisé.

Plus intelligent
L’intelligence artificielle (IA) a fait un bond de géant dans Gran Turismo 5.  Dans les jeux précédents, l’IA ne semblait pas tenir compte de notre présence sur la piste et nous emboutissait aléatoirement. 

De plus, le synchronisme et la précision de la conduite des adversaires donnaient l’impression de courir contre des nageuses synchronisées, tellement les voitures étaient coordonnées.  Fait important : les dommages sont, encore une fois, absents dans GT5 Prologue.

Les collisions n’esquintent  pas nos voitures, et les dommages n’ont aucun effet sur la conduite et la tenue de route des automobiles. Nous pouvons donc, en bout de ligne droite, nous servir des voitures des autres coureurs pour nous ralentir. Dom­mage, ça tue l’immersion. 

Heureusement, la compagnie Polyphony Digital promet une retouche qui nous permettra d’amocher nos bazous… J’ai bien hâte!

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