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J'aime Julie Simard: des internautes bernés

La web-réalité J’aime Julie Simard est à
Canoë ce que LonelyGirl 15 est à Youtube: un faux ! Mais avec ceci de
différent: de vrais personnes ont été prises au jeu.

J’aime Julie Simard
devait adopter au concept de la télé-réalité, mais avec une diffusion
sur le web. L’idée de la la série était de suivre les péripéties
amoureuses de la jeune femme, qui avait utilisé un site de rencontres
en ligne pour trouver l’âme soeur.

La "Julie Simard" en question devait rencontrer douze soupirants qui
devaient être filmés en autant d’épisodes. Au treizième épisode, elle
devait dévoiler quel homme elle avait choisi parmi les candidats, pour
peut-être aspirer à une relation amoureuse.

Les douze hommes retenus avaient consentis à ce que leur rencontre
soit filmée et ensuite diffusée sur Canoë. Mais voilà que le conte de
fée se termine en queue de poisson: Julie Simard n’est pas du tout en
quête du prince prince charmant.

En fait, elle ne s’appelle même pas Julie Simard. De son vrai nom,
Marie-Soleil Roy a été embauché par son réalisateur de conjoint, Pierre
Côté, pour participer à son projet. Le problème: les 12 candidats
croyaient vraiment qu’ils allaient à une rencontre avec une jeune femme
célibataire.

Martin Cloutier a vertement réagi sur le blogue consacré à la fausse
Julie Simard sur Canoë: "J’ai dépensé temps et argent pour te faire un
beau pique-nique dans la neige… La moindre des choses serait que tu
répondes à au moins un des messages que je t’ai envoyé".

Les internautes ont aussi critiqué le projet. L’un deux y va même
d’un conseil: "Retourne faire tes devoirs mon cher. Ce projet, c’est un
flop".

Le réalisateur Pierre Côté, qui a travaillé sur Loft Story, n’a
aucun remord. "Je suis prêt à vivre avec les conséquences. Il y a une
grosse recherche artistique derrière ça", soutient-il.

Parmi les célibataires, 8 ont accepté de signer un nouveau contrat
de diffusion, après que Pierre Coté leur eut révélé la vérité, à la
demande de Canoë. L’un d’eux essaie même d’en tirer profit: il a
demandé à être rémunéré pour sa participation.

Côté assure que le projet survivra à la controverse. Une deuxième
saison serait même en branle, cette fois, il s’agira uniquement de
fiction.

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