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Attaque pirate chez Ubisoft: 5 % des joueurs PC étaient affectés

Les représentants du siège
social d’Ubisoft, situé à Paris, ont présenté leurs excuses aux 5 % des
joueurs qui n’ont pas pu jouer la fin de semaine dernière aux deux
titres vedettes de l’éditeur, Assassin’s Creed 2 et Silent Hunter 5, en raison d’une attaque pirate.

Ces deux jeux pour PC ont été affectés par
l’attaque, puisqu’ils sont les seuls à bénéficier à ce jour d’un
mécanisme de protection antipiratage confectionné par l’éditeur Ubisoft.

D’après Cedric Orvoine, le directeur des communications et des
relations publiques chez Ubisoft (Montréal), les pirates auraient tenté
de «casser» le mécanisme de protection des deux jeux dans le but de les
pirater et d’en créer des versions illégitimes. Cela a eu pour effet de
surcharger le système d’Ubisoft.

Il s’agit de «la première attaque d’une telle ampleur», c’est-à-dire
qui a empêché un certain nombre de joueurs de se connecter aux serveurs
pour débuter une session de jeu. De plus, M. Orvoine nous précise que
le «forum d’Ubisoft a aussi été affecté par l’une des deux attaques».

Une seconde attaque pirate survenue lundi
Ubisoft n’a pas pu nous indiquer s’il s’agissait d’une nouvelle
attaque ou d’une récidive de la part des pirates ayant mené l’attaque
de dimanche. N’empêche que le résultat est le même du point de vue des
joueurs: «ils subissaient des problèmes de connexion aux serveurs
d’Ubisoft, les empêchant de ce fait de jouer à Assassin’s Creed 2 et Silent Hunter 5».

Toujours est-il que «le mécanisme de protection des jeux de
l’entreprise a tenu bon, il n’a jamais encore été piraté pour
l’instant», nous précise-t-il. Ceci signifie qu’il n’existe
officiellement aucune version «craquée» sur la Toile des deux jeux en
question. Néanmoins, le quotidien français Le Monde indique qu’il existe des versions «imparfaites» téléchargeables sur le Net.

Le piratage des jeux vidéo connaît une forte hausse en Europe,
notamment. M. Orvoine nous précisait par la même occasion que «de façon
générale, 90 % des joueurs PC avaient accès à des versions de jeux
piratées».

Cedric Orvoine n’a pas pu nous préciser si les futurs jeux d’Ubisoft
allaient aussi profiter du mécanisme de protection contre le piratage,
mais il nous a cependant indiqué que «l’entreprise allait poursuivre
ses démarches pour protéger sa propriété intellectuelle et tenter de
minimiser l’impact des attaques pirates sur les joueurs».

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