STM: c'est parti pour le rechargement en ligne!

Pendant
six mois, les 500 personnes sélectionnées devront se connecter au
Guichet en ligne afin de recharger leur carte. Pour ce faire, la STM
fournit à ses «cobayes» une trousse de départ contenant toutes les
instructions ainsi qu’un lecteur de rechargement USB.

Une fois la première connexion effectuée, le fonctionnement est on ne peut plus simple. L’utilisateur doit se connecter au site guichet.stm.info
(pas d’invitation = pas d’accès) et se laisser guider. Une fois en
ligne, l’utilisateur pourra vérifier son solde, charger un titre, lire
les conditions de vente, voir la foire aux questions et pourra rejoindre
la STM en cas de problème.

Le chargement d’un titre est là encore d’une simplicité à toute
épreuve. Si vous possédez une carte OPUS mensuelle, le système vous
proposera deux choix de rechargement: au mois ou à la semaine. Une fois
le forfait sélectionné, il ne reste plus qu’à rentrer ses coordonnées
bancaires (Visa ou MasterCard seulement) et le paiement se fait en SSL.

La transaction est instantanée, le titre de transport valable immédiatement. Un reçu sera d’ailleurs transmis par courriel.

«Cela fait deux ans que la STM réfléchissait à la mise en place de ce
système par Internet», nous explique Marc-André Gatien, Gestionnaire
corporatif – Billettique à la Direction des Finances de la STM. «On s’y
est vraiment penchait dessus au début de l’année 2011» continue-t-il. Le
projet d’expérimentation devrait s’achever au premier trimestre 2012
pour un déploiement à grande échelle de 18 à 24 mois plus tard.

La STM souhaite en effet prendre le temps d’analyser les résultats de
l’expérimentation ainsi que les réponses des trois sondages auxquels
seront invités à répondre les 500 participants. De plus, la carte OPUS
fonctionnant avec l’Agence Métropolitaine de Transport, le Réseau de
Transport de Longueuil, la Société de Transport de Laval, le Réseau de
Transport de la Capitale et plusieurs Conseils Intermunicipaux de
Transport, la STM souhaite prendre le temps de «discuter avec tout le
monde afin de faire un bon déploiement partout au Québec», nous a dit M.
Gatien.

Pour l’instant, il n’est pas prévu de facturer le lecteur de carte
pour une poignée de dollars, mais l’option n’est toutefois pas écartée.
D’ici la mise en place du rechargement par Internet, on en saura plus
sur les nouvelles voitures de métro… peut-être même plus rapidement
qu’on le pense!