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Dead Island: imparfait, mais amusant!

L’histoire d’hor­reur de Dead Island nous plonge au cœur d’un coin de paradis pour vacanciers : l’île de Banoi, dans l’État indépendant de Papouasie–Nouvelle-Guinée. Le site regorge de plages fantastiques à perte de vue.

Ce nirvana se transforme vite en enfer. Après une cuite solide, nous constatons à notre réveil que des êtres infectés hantent l’ile. Nous sommes immunisé. Qu’est-il arrivé? Commence alors notre quête pour survivre.

En début de partie, nous devons choisir parmi quatre personnages aux caractéristiques différentes logeant au Royal Palms Resort. Le premier, Logan, est une vedette de football au passé douteux.  Le second est un rappeur : Sam B.

Il traîne des antécédents lourds, marqués par l’alcool et la drogue. Quant à la Chinoise Xian Mei, elle travaille à l’hôtel. La dernière, mais non la moindre, a pour nom Purna. Elle est garde du corps pour les VIP.

Nos habiletés individuelles se transforment en accumulant des points d’expérience. Par exemple, Logan est fort et sait se battre, tandis que Xian Mei se découvre une passion pour le maniement des lames. Ce petit côté «jeu de rô­le» nous permet de raffiner no­tre développement en nous concentrant sur les aptitudes que nous désirons améliorer.

Certes, les bogues de collision abondent. Oui, parfois, les mécaniques de combat sont boiteuses malgré les correctifs. De plus, des er­reurs dans le déclenchement de certaines actions se produisent.
 
À la quête principale vient se greffer une pléthore de missions amusantes. Nous devons fouiller partout, ouvrir des valises et des placards afin de trouver de l’argent ou du matériel qui servira à acheter, réparer ou modifier nos armes.

Les monstres aux personnalités variées surprennent. Certains, très forts, nous pro­­jettent au sol d’un seul coup. D’autres, plus fragiles, courent vite et attaquent rapidement.

Le mode multijoueurs sur la PS3 fonctionne, mais a aussi des ratés. Les parties avec quatre amis sur l’internet se désynchronisent sou­vent et nous passons plus de temps à nous reconnecter qu’à jouer. Techland promet une révision qui devrait cor­riger une foule d’irritants de ce genre.

On l’attend impatiemment. Dead Island est un bel exemple des conséquen­ces de la sortie hâtive…

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