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Diane de Courcy rempile à Crémazie

La députée sortante de Crémazie, Diane de Courcy a été officiellement investi pour porter les couleurs du Parti Québécois quelques jours avant le déclenchement des élections. Mme De Courcy était également ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles et ministre responsable de la Charte de la langue française dans le gouvernement Marois.

Elle réside dans sa circonscription depuis près de 30 ans. « J’y ai élevé, avec mon mari, mes deux enfants et mes quatre petits-enfants qui y grandissent, indique-t-elle.

Engagée au sein de différents organismes et institutions, Mme De Courcy a été commissaire scolaire d’Ahuntsic durant dix-huit ans, dont treize années à titre de présidente de la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Elle a aussi agi à titre de présidente du Mouvement pour une école moderne et ouverte (le MÉMO) de 1994 à 2012, « une organisation politique qui a notamment joué un rôle actif dans la démocratisation des écoles publiques québécoises », souligne-t-elle. Elle rappelle que c’est avec Pauline Marois qu’elle a mis en place les commissions scolaires linguistiques. « Un bel exemple de gouvernance souverainiste », note-t-elle.

Dans Crémazie, elle été membre de plusieurs tables de concertation, notamment celle de Solidarité Ahuntsic. « J’ai participé, entre autres, à la mise en place de la Corporation de développement économique communautaire (CDEC) Ahuntsic-Cartierville ». Elle s’est également investie avec le groupe de travail Nourrir Montréal, mis en place par la Conférence régionale des élus de Montréal en 2006, « un comité se souciant de la dignité de toutes et de tous », observe-t-elle.

Pour son expérience en administration à différents niveaux, Mme De Courcy a été invitée comme panéliste dans plusieurs colloques et congrès portant, entre autres, sur l’administration publique.

Son parcours professionnel et politique ne l’a pas empêché de demeurer aux études. Elle terminera l’automne prochain un diplôme de second cycle en administration publique à l’École Nationale d’Administration publique du Québec (ÉNAP).

Ce qui l’incite à se porter candidate, « mon désir de servir le Québec, dit-elle. Les multiples réalités sociales, culturelles et économiques de Montréal me motivent à agir afin de mieux représenter les intérêts de Montréal à l’Assemblée nationale. »

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