Serge Pourreaux, candidat de la CAQ dans l'Acadie
Esseghir Amine - TC Media
Père de deux enfants et grand-père de trois petits-enfants, ce retraité s’est fait connaître à la fin de l’année passée en témoignant devant la commission Charbonneau. Directeur des approvisionnements à la ville de Montréal de 2003 à 2006, il avait commandait à quatre ingénieurs externes la fameuse étude sur la collusion grâce à laquelle l’opinion apprenait que les coûts des travaux à Montréal étaient de 30 à 40% plus cher qu’ailleurs. Le document soulignait également que les mêmes entrepreneurs se répartissaient les contrats dans une logique de « marché fermé ».
« J’ai toujours voulu améliorer les façons de faire, explique M. Pourreaux. Le discours de M. Legault rejoignait mes valeurs. » C’est la conjonction de ces deux facteurs qui l’a poussé à faire le saut en politique.
En tant que candidat à ces élections, il a fait de la gestion publique des infrastructures urbaines et provinciales son cheval de bataille. Il y a 20 ans, il a créé le Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines ( CERIU). « Ce centre est destiné au développement d’expertise en auscultation pointue et dans les technologies de réhabilitation sans faire de travaux majeurs », indique-t-il.
M. Pourreaux met aussi son expérience de gestionnaire au service de son comté. « Le taux de chômage est de 12,5% dans la circonscription », note-t-il.
Pour lui en développant la formation et l’éducation, les entreprises déjà actives dans la circonscription pourraient trouver la main d’œuvre dont elles ont besoin.
« Je n’ai jamais vu, Mme Saint-Pierre (députée libérale sortante NDLR) porter comme enjeu la formation des jeunes et des immigrants localement pour répondre aux besoins en main d’œuvre des entreprises du coin », s’exclame-t-il.
Dans une circonscription où une large partie de la population est formée de retraités, M. Pourreaux rappel la promesse de M. Legault de réduire les taxes des ménages.
« Je fais du porte-à-porte et les gens me disent : nous payons de plus en plus de taxes, mais nos pensions n’ont pas augmenté. »
