Scout un jour, scout toujours

Une fois par mois, Métro propose, en collaboration avec le Conseil jeunesse de Montréal, des portraits de jeunes inspirants.

Montréalaise d’origine, Gabrielle Gauthier Melançon a le scoutisme dans le sang. Entretien avec une citoyenne engagée… et très inspirante!

Depuis quand êtes-vous impliquée dans le mouvement scout?
Depuis que j’ai 10 ans. J’ai d’abord fait partie des jeannettes et des guides. Depuis que j’ai 18 ans, je m’implique en tant qu’adulte bénévole.

Concrètement, quelles sont vos tâches en tant que bénévole?
Je suis responsable de jeunes filles de 12 à 17 ans. Mon but est de les faire grandir, de leur fixer des objectifs, de leur faire apprendre des choses, de former leur caractère. Pour ce faire, je m’implique sur deux plans: l’organisation et l’animation.

Entre adultes bénévoles, nous organisons des réunions de deux heures, une fois par semaine, durant lesquelles nous trouvons des thèmes et des activités pour les groupes de jeunes filles. Nous tentons toujours de leur faire vivre des expériences qui les sortent de leur quotidien et de leur zone de confort. Nous organisons aussi des camps de 10 jours, 3 fois par année. Il faut donc trouver des endroits, des activités, etc. C’est beaucoup de travail! Je m’occupe aussi d’animer des groupes de jeunes filles et de communiquer avec les parents.

Pourquoi avez-vous choisi de donner de votre temps pour cette cause?
Pour les jeunes. Lorsque je les vois repartir avec le sourire, je peux constater l’impact que j’ai dans leur vie. C’est une belle façon de sentir que je collabore à la société. J’aime aussi me retrouver avec l’équipe d’adultes bénévoles. Nous avons beaucoup de plaisir à travailler ensemble, et ça nous permet de nous reconnecter avec notre cœur d’enfant. C’est très valorisant de pouvoir travailler à atteindre un objectif commun et de voir les projets se réaliser. Quand je me couche, le soir, après une réunion, j’ai le sentiment du devoir accompli.

Vous travaillez en génie industriel. Est-ce que votre propension à aider les jeunes trouve à s’exprimer dans ce travail?
De tous les génies, le génie industriel est le plus humain. Il jumelle le côté gestion et relations humaines avec le côté plus génie, donc les mathématiques et les chiffres. Ça peut sembler très différent de mon implication dans le mouvement scout, mais en fait, je m’intéresse autant aux individus qu’aux processus scientifiques, et il y a une grande facette humaine dans l’emploi d’analyste des systèmes d’affaires que j’occupe en ce moment.

Vous avez remporté la Médaille du lieutenant-gouverneur général pour la jeunesse. Qu’en avez-vous retiré?
Je ne fais pas du bénévolat pour recevoir des prix, mais c’était agréable d’avoir une petite tape dans le dos, une reconnaissance.

En rafale

Décrivez, en trois mots, ce que représente Montréal pour vous.
Une culture vivante et diversifiée.

Parlez-nous d’un lieu montréalais que vous affectionnez particulièrement.
J’aime beaucoup le parc Jarry, que je considère être un des plus beaux parcs de la ville. Comme il est près de chez moi, j’y passe beaucoup de temps.

Un endroit où vous aimeriez vivre?
La côte Ouest.

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