Nouvelle ressource intermédiaire sur du Parc
Le maire de l’arrondissement, Anie Samson a rappelé que les personnes âgées n’avaient pas de lieu pour les desservir dans Parc -Extension tandis que la conseillère du district, Mary Deros, s’est basée sur son histoire personnelle pour souligner l’importance de la qualité des services offerts dans une résidence intermédiaire.
Lors de son allocution, qualifiée d’«envolée oratoire» par Mme Samson, le député libéral provincial de Laurier Dorion, Gerry Sklavounos a souligné le travail des « gens de chez nous qui s’occupent de ceux de chez nous».
Embauche locale…et montréalaise
La volonté a en effet été axée sur l’embauche d’une main-d’œuvre locale. Une trentaine de personnes du quartier ont à ce jour été engagées sur 70 postes à pourvoir. Si la volonté est de former une équipe multiculturelle, reste que les postes sont ouverts à tous.
«N’importe qui peut appliquer. S’il est bon il sera engagé», note le directeur général du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de la Montagne, Marc Sougavinski. Le chef de programme pour le CSSS de la Montagne, Réjean Tremblay souligne également le «roulement du personnel pendant les six premiers mois», caractéristique d’un nouveau projet.
Des résidents de divers horizons
Même si l’infrastructure est située dans Parc-Extension, tous les résidents ne sont pas forcément originaires du quartier.
«On peut s’attendre à ce que la moitié des résidents soient originaires du quartier, 25 % des secteurs environnants et le dernier 25 % plus largement de l’île de Montréal », note M. Sougavinski.
Rappelons que les priorités d’admission sont accordées par l’Agence de santé et de services sociaux de Montréal. Celle-ci se base entre autre sur le choix et le niveau d’incapacité du patient. Ils doivent en effet nécessiter de moins de trois heures de soins par jour.
Le jour de l’inauguration une quinzaine de résidents avaient déjà pris possession de leurs chambres. S’il reste encore des places à pourvoir, 160 personnes sont toutefois inscrites sur la liste d’attente du CSSS de la Montagne. Selon M. Tremblay, la moyenne d’âge des résidents est de 80 ans et représentent sept nationalités différentes.
Comme le veut la règle, la résidence intermédiaire est construite en partenariat public privé. Le promoteur développement Bonneville a investi 20 M$ dans les lieux et le ministère de la Santé et des Services sociaux subventionne la résidence à hauteur de 5,5 M$ par année.
Qu’est-ce qu’une ressource intermédiaire?
On l’appelle intermédiaire parce que cette formule d’hébergement répond aux besoins de personnes dont la santé ne permet plus de demeurer à domicile mais qui ne requièrent pas l’encadrement constant d’un centre hospitalier de soins de longue durée. À titre d’exemple, il n’y a pas de soins infirmiers le soir ou la nuit dans une ressource intermédiaire.
Les ressources intermédiaires sont issues d’un partenariat public-privé. La gestion de l’immeuble, les repas, les loisirs, la buanderie et les services de préposés sont pris en charge par un promoteur privé.
Par contre, les services professionnels dont ceux des infirmières et des travailleuses sociales sont assumés par un établissement du réseau de la santé, dans ce cas-ci, le CSSS de la Montagne.
La surveillance de la qualité est également assurée par ce dernier. En effet, les résidents sont considérés comme des usagers du CSSS auquel la résidence est liée par contrat. Par ailleurs, les résidents conservent leur médecin de famille et assument le coût de leurs médicaments comme s’ils étaient à domicile. L’hébergement est financé par la Régie d’assurance maladie du Québec qui alloue un montant fixe par résident.
(Source : CSSS de la Montagne)