Gros projets à Espace pour la vie
Espace pour la vie (EPVL) s’apprête à entreprendre deux importants projets cette année, l’un du côté d’une nouvelle exposition et l’autre en réinventant de son image.
C’est d’abord au Jardin botanique de Montréal que l’on retrouve la première initiative. L’ambition? Créer un parcours des phytotechnologies dans lequel on démontrera des solutions alternatives aux approches d’ingénierie conventionnelle.
En effet, l’imposant terme décrit en fait les technologies qui utilisent les propriétés des plantes et les bénéfices environnementaux qu’elles génèrent. Un des exemples les plus connus étant la phytoremédiation, c’est-à-dire réduire, dégrader ou immobiliser des composés organiques polluants du sol, de l’eau ou de l’air provenant d’activités humaines grâce aux végétaux.
Dans un appel d’offres lancé le 11 janvier 2017, les responsables d’Espace pour la vie entrevoient créer un point culminant à cette exposition extérieure qui se nommera le Jardin des racines aux nuages.
À proximité de la Maison de l’arbre Frédéric-Back et implantée sur une ancienne carrière qui fut utilisée comme dépotoir jusqu’à la fin des années 1960, «cette station mettra en valeur, entre autres, les principes de contrôle des plantes envahissantes et de leur capacité à filtrer le lixiviat du dépotoir», peut-on lire dans le document.
Le choix des plantes qui seront présentées s’arrête sur les espèces indigènes au Québec, ou d’ailleurs en Amérique du Nord, si cela est justifié.
Le projet se déroulera dans une zone d’une superficie de 17 250 m2, dans le nord-est du Jardin botanique de Montréal.
L’enveloppe budgétaire pour les travaux de réalisation du projet est de l’ordre de 2 700 000$. On prévoit la livraison du premier concept en octobre 2017 et la période des travaux s’étalant de septembre 2018 à décembre 2019.
Se réinventer une image
Espace pour la vie compte aussi faire briller sa «marque» en créant hebdomadairement du contenu visuel et rédactionnel sur différentes plateformes du web.
Parce que «bien des gens connaissent le Biodôme, l’Insectarium, le Jardin botanique ou le Planétarium Rio Tinto Alcan, mais [que] peu connaissent la marque EPLV», l’organisme se lance à la recherche d’une firme de marketing pour les deux prochaines années.
En plus de vidéos et d’infographies mises en ligne sur le site d’EPLV, l’agence sélectionnée devra proposer des contenus rédactionnels originaux, rédigés par des journalistes scientifiques.
«Espace pour la vie reçoit près de 2 millions de visiteurs par année sur ses et renouvelle constamment ses outils de communication afin de mieux rejoindre ses différentes clientèles», a souligné Karine Jalbert, chargée de communication pour Espace pour la vie.