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L’urgence climatique comme priorité pour le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa

Photo: Les Nouvelles Saint-Laurent News/Johanna Pellus

Après l’année du 125e, le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa, met l’urgence climatique sur la table. Déjà engagé dans la réduction des émissions de gaz à effets de serre, il nomme l’arrondissement «territoire municipal durable» et prévoit plusieurs actions sur le thème du développement durable en 2019.

Saint-Laurent a réduit de 21 % ses émissions collectives de gaz à effets de serre (GES) entre 1990 et 2017.

L’arrondissement devient ainsi la première entité municipale de plus de 100 000 habitants au Québec à franchir la cinquième et dernière étape du programme Partenaires dans la protection du climat (PPC) de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et de ICLEI (Local Governments for Sustainability) Canada.

Ce réseau d’administrations municipales s’est engagé à réduire les émissions de GES et à lutter contre les changements climatiques. Plessisville, avec 6 500 habitants, et Nicolet, avec 7 800 résidents, dans le Centre-du-Québec, ont déjà franchi cette étape en 2017. D’autres villes canadiennes, comme Vancouver, l’ont également fait.

«Je suis reconnaissant des efforts des Laurentiens et souhaite que cela inspire d’autres communautés, souligne M. DeSousa. Nous avons pu le faire à 100 000 habitants et avec une grande base industrielle.»

Les employés de l’arrondissement ont travaillé fort pour changer les façons de faire, selon le maire. Il s’agit notamment d’implanter la collecte des matières organiques, de renouveler la flotte de véhicules, de rénover selon des critères <@Ri>Leadership in Energy and Environmental Design<@$p> (LEED) et de faire des gestes en transport.

«Il faut intégrer cette approche dans le quotidien, indique-t-il. Si on a un budget pour des véhicules, on en achète des électriques. Il suffit de diriger l’argent.»

Territoire municipal durable
Pour continuer à poser des gestes pour l’environnement, le conseil de Saint-Laurent a déclaré l’arrondissement «territoire municipal durable» lors de sa première séance de 2019.

Cette annonce s’appuie sur une nouvelle Politique de développement durable qui s’adresse aux citoyens, aux industries, aux commerces, aux institutions (ICI) et aux organismes ainsi qu’aux employés et aux partenaires municipaux de Saint-Laurent. Elle vient remplacer celle sur l’environnement déjà en place depuis 2012 et régulièrement révisée.

«Depuis plusieurs années déjà, et encore plus ces derniers mois, l’urgence climatique s’est imposée comme priorité absolue dans le monde. Les citoyens sont prêts à se mobiliser comme en témoignent l’initiative du Pacte pour la transition ou le succès de la 2e édition du Festival zéro déchet de Montréal», indique M. DeSousa.

Un grand événement sera organisé en octobre pour mobiliser la population sur la sécurité et le climat. L’arrondissement entend également poursuivre des projets déj�� en cours comme le corridor de biodiversité Cavendish-Laurin-Liesse et la promenade Decelles.

Six axes ont été définis afin que chaque Laurentien puisse contribuer à cette nouvelle politique.

Par exemple, pour la lutte aux changements climatiques, l’utilisation de modes de déplacements durables est suggérée. Pour la pérennité des ressources, il est proposé de réduire la consommation d’eau potable et les matières résiduelles. La participation à des événements sociaux et la protection du patrimoine font aussi partie des champs d’activités.

Grands axes

  1. Lutte contre les changements climatiques
  2. Protection et augmentation de la biodiversité
  3. Pérennité des ressources
  4. Vitalité, sécurité et résilience des quartiers
  5. Développement socioculturel
  6. Économie verte, circulaire et solidaire

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