Une crise montréalaise des encombrants écartée
Le contrat de réception et de valorisation des résidus de construction et des encombrants de l’île de Montréal a finalement pu être octroyé à Kingas Recylage à la toute fin de la séance du conseil municipal mardi soir.
Un imbroglio administratif avait empêché le sujet d’être à l’ordre du jour, mais l’opposition a finalement fait marche arrière, levant ainsi toute incertitude quant à un possible blocage du ramassage des encombrants pendant un mois voire à l’enfouissement des matières récupérées.
Ce contrat de plus de 18M$ a nécessité de lancer pas moins de trois appels d’offres avant qu’une entreprise envoie enfin une soumission conforme. Cette dernière a néanmoins été nettement supérieure aux estimations municipales de près de 20%.
«On est conscient qu’il y a une crise dans le marché du recyclage, mais on est préoccupé que la Ville ait retiré du contrat toutes les garanties d’exécution», a souligné le chef de l’opposition à l’hôtel de ville, Lionel Perez.
L’élu responsable de l’environnement et des service aux citoyens au comité exécutif, Jean-François Parenteau, a répondu que dans le contexte, «en rajoutant ce genre de garantie, on aurait peut-être même pas eu de soumissionnaire pour ce contrat». Ce dernier se dit toutefois confiant, car «certains signent montrent que le marché va évoluer». Il fait notamment référence au développement d’une filière pour la récupération des plastique no6 et du styromousse qui n’étaient jusqu’ici pas valorisables.