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Simulation d’attentat à Montréal

Photo: Collaboration spéciale/Service multimédia CUSM

Mercredi, 8h35, une bombe explose à la station de métro Guy-Concordia, faisant 79 blessés, dont 20 graves. Les hôpitaux du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) sont sur les dents. Heureusement, il ne s’agissait que d’une simulation d’application du protocole Code orange.

L’exercice auquel ont participé Urgences santé, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), la Société de transport de Montréal (STM), les Forces armées, l’Hôpital général de Montréal (HGM) et l’Hôpital général pour enfants vise à tester la capacité de réaction de ces différentes unités en cas d’événement majeur.

«Mission accomplie!», s’est félicité Michel Garceau, coordonateur des mesures d’urgence à l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal ((ASSSM). Tous les blessés sont arrivés dans les temps, soit dans un délai de 90 minutes après l’explosion, après avoir été pris en charge par les ambulanciers d’Urgence santé et transportés, pour certains, dans des autobus de la STM.

Il a toutefois convenu que certains patients sont arrivés avec 10-15 minutes de retard en raison de la suspension de l’exercice de simulation. En effet, le taux d’occupation de l’urgence de l’HGM avait dépassé les 150 % pour atteindre les 185 %, si l’on se fie aux statistiques journalières de l’Agence de santé. «Il y avait une entente, si trop de patients rentraient, on stoppait temporairement l’exercice. La priorité c’est que personne ne souffre de l’exercice», a précisé Louise Ayotte, directrice générale adjointe de l’ASSSM.

Selon l’Agence, la capacité des hôpitaux montréalais aurait permis de réaliser un exercice à encore plus grande échelle comportant 400 blessés. Mais les taux d’occupation des centres hospitalier montréalais semblent indiquer le contraire. En effet dans les 17 hôpitaux Montréalais, le taux d’occupation des civières était en moyenne de 150 %, mercredi à 10h.

L’exercice de mercredi doit aussi permettre d’améliorer le processus de collecte d’information sur l’état des patients. «On veut ainsi être capable de répondre le plus rapidement possible aux familles», a précisé Ann Lynch, dg adjointe des opérations cliniques au CUSM.

De vrais codes oranges
Montréal a déjà vécu deux cas de code orange dans les dernières années.

  • 13 septembre 2006 – Fusillade de Dawson : 2 morts et une vingtaine de blessés
  • 6 décembre 1989 – Tuerie de Polytechnique : 15 morts et 14 blessés

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