Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement: faux pas d’Emmanuella Lambropoulos
En marge d’un débat au Collège Vanier, la députée sortante de Saint-Laurent, Emmanuella Lambropoulos, a fait un faux pas. Contrairement à ce que la Libérale a affirmé, on ignore si le candidat dans la circonscription montréalaise Laurier-Sainte-Marie, Steven Guilbeault, sera ministre de l’Environnement si le Parti libéral du Canada (PLC) est porté au pouvoir.
Son organisation a tenu à rapidement corriger le tir. «Elle n’a reçu aucune [confirmation] à ce sujet. Cette prérogative reviendra au [premier ministre] Justin Trudeau», a précisé par courriel la direction de la campagne de la députée.
Mme Lambropoulos a fait sa déclaration «dans le feu de l’action» lors d’un débat, en répondant à une question concernant les actions de son parti face à la crise climatique actuelle.
«Avec Steven Guilbeault qui sera le nouveau ministre de l’Environnement, si nous sommes réélus –et ce sera le cas, il nous mènera dans la bonne direction», a dit avec assurance la députée sortante.
Selon ce qu’a indiqué le bureau de M. Gulbeault, l’éventuel poste de ministre n’a pas fait partie des discussions lorsque le Parti libéral l’a recruté.
«C’est sûr que ça m’intéresse», a récemment fait savoir l’écologiste et écrivain engagé, cofondateur de l’organisme Équiterre en entrevue avec Métro.
Au PLC, on confirme que les nominations au conseil des ministres sont uniquement du ressort du premier ministre. «Nous ne spéculons pas sur les nominations potentielles», souligne le porte-parole du parti, Pierre-Olivier Herbert.
Lors de la dissolution du gouvernement, au début septembre, c’est la députée d’Ottawa-Centre, Catherine McKenna, qui assumait les fonctions de ministre de l’Environnement aux Communes.
Avec la collaboration de François Carabin