Laval: une enquête est lancée par la Commission des droits de la personne
La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse se dit «choquée» d’apprendre la mort de la fillette de 7 ans à Laval, dimanche. Elle déclenche ainsi une enquête de sa propre initiative.
La Commission cherchera donc «à déterminer si les droits de l’enfant dont la situation avait fait l’objet d’un signalement à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de Laval ont été respectés et d’éviter qu’une telle situation se reproduise», peut-on lire dans un communiqué.
Si les résultats démontrent que les droits de l’enfant ont été lésés, la Commission pourra faire des recommandations à toutes les instances concernées.
Le déroulement de l’enquête ne sera pas rendu public, comme à son habitude. Aucun autre détail ne sera communiqué pour ne pas nuire à l’enquête en cours.
Le 3 janvier en début d’après-midi, la fillette a été trouvée morte avec d’importantes brûlures sur presque l’entièreté de son corps. Elle se trouvait dans le domicile familial de la rue Le Boutillier du quartier Chomedey. L’enfant portait aussi d’autres marques de violence.
Sept témoins, tous présents à la résidence cossue lors du drame, ont été interrogés par les enquêteurs du Service de police de Laval (SPL) dans la nuit de dimanche à lundi. Puisque certains d’entre eux s’expriment uniquement en dari, une langue parlée en Afghanistan, les services d’un interprète ont été requis.
On attend toujours les conclusions du rapport d’autopsie qui devaient être connues mardi. Aucune arrestation n’a encore été faite en lien avec cette mort suspecte.
Mardi après-midi, un périmètre de sécurité entourait toujours la résidence alors que les policiers effectuaient des va-et-vient. Des résidents du quartier émus par la tragédie sont venus déposer peluches et fleurs devant de la maison.