Un nouveau directeur général pour les Marchés publics de Montréal
Après une profonde crise de gouvernance en 2019, la Corporation de gestion des marchés publics de Montréal (CGMPM) a nommé son nouveau directeur général. Il s’agit de Nicolas Fabien-Ouellet qui occupait déjà ce poste par intérim depuis 12 mois.
Chargé du développement des marchés depuis 2018, Nicolas Fabien-Ouellet a pris le rôle de directeur général en intérim en décembre 2019, juste après la crise de confiance qui a secoué la direction de la CGMPM.
La corporation, qui gère notamment les marchés Atwater et Jean-Talon, l’a nommé directeur général cette semaine, après «un processus rigoureux au cours duquel plusieurs dizaines de candidatures de qualité ont été reçues», d’après Serge Marticotte, président du conseil d’administration.
«C’est un beau geste de confiance et un grand privilège pour moi. Les marchés publics sont une institution à Montréal, ils sont au cœur de l’achat local et je souhaite continuer à collaborer avec nos membres et nos partenaires pour consolider notre réseau et permettre leur développement», a réagi M. Fabien-Ouellet.
Pour y parvenir, il pourra vraisemblablement compter sur la Ville de Montréal qui a inscrit le développement des marchés publics dans son plan de relance économique 2021.
«Nous visons à positionner les marchés publics au cœur du système bioalimentaire montréalais, ces marchés répondent à une réelle demande des Montréalais pour des produits frais et locaux et M. Fabien-Ouellet sera un partenaire important dans cette démarche», a souligné Luc Rabouin, responsable du développement économique et commercial et du design de la Ville.
Relève agricole et accessibilité
Dans la continuité du travail déjà entamé depuis un an, le nouveau directeur de la CGMPM se donne pour objectif de rendre les marchés publics plus accessibles. Et ce, autant pour les consommateurs que pour les entreprises qui souhaiteraient vendre leurs produits sur les kiosques des marchés.
«Un des défis auxquels on fait face, c’est celui d’aider la relève agricole à se développer. Je vois vraiment les marchés comme des incubateurs où les producteurs et entrepreneurs de la relève ont leur place», souligne M. Fabien-Ouellet.
Au marché Jean-Talon, il souhaite aussi consolider le service de livraison mis en place en partenariat avec les Paniers québécois au début de la pandémie. Cette initiative qui a permis de faire augmenter les ventes des produits du marché grâce à la vente de paniers est d’ailleurs en train d’élargir son offre en ligne.
D’autres nouveautés devraient également être annoncées au cours de l’année.