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REM de l’Est: «il faut que ça soit beau», dit François Legault

François Legault
Le premier ministre du Québec, François Legault. Photo: Josie Desmarais/Métro

Le premier ministre François Legault s’est prononcé sur l’allure que devra avoir la structure aérienne du REM de l’Est jeudi. Les structures bétonnées de l’Ouest de l’île ne seront pas suffisantes, dit-il.

«Quand je vais chez ma mère à Sainte-Anne-de-Bellevue, je vois ça toutes les pylônes. Je ne verrais pas quelque chose comme ça au centre-ville. Mais moi je pense que ça peut être très beau, une arrivée qui est bien emballée, qui s’intègre bien architecturalement», affirme le premier ministre.

Le premier ministre souligne les coûts et les contraintes importantes associés à un REM qui passerait sous la terre ou au niveau du sol. Mais s’il y a une structure aérienne, «il faut que ça soit beau», dit-il.

L’idée d’une structure aérienne pour le REM de l’Est attire beaucoup de critiques depuis que le projet a été annoncé par CDPQ Infra. Des craintes concernant la fracture des quartiers et l’intégration architecturale ont été maintes fois soulevées.

CDPQ Infra a d’ailleurs créé un comité indépendant devant se pencher sur l’intégration architecturale du REM de l’Est.

Mercredi, l’organisme a dévoilé une série de photos de structures semblables ailleurs dans le monde dont elle compte s’inspirer. On y voit notamment des photos de métros légers à Chicago, à Rennes et à La Haye.

François Legault dit avoir vu des esquisses du futur REM de l’Est. Il réitère sa confiance envers les architectes chargés de concevoir la structure.

«Je pense que ça peut être beau. Ça va être beau!» – François Legault, premier ministre du Québec.

La consultation publique concernant le REM de l’Est commence ce soir. Les audiences porteront d’abord sur les secteurs de Montréal-Nord et Saint-Léonard, dont le tronçon est prévu en mode souterrain. Le 1er juin sera réservé à Rosemont-La Petite-Patrie, suivi de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles deux jours plus tard.

Les résidents des secteurs principalement concernés par les débats sur l’intégration architecturale, soit Hochelaga-Maisonneuve, le quartier Sainte-Marie et le centre-ville, pourront faire valoir leurs points de vue les 8 et 10 juin. Les quartiers situés entre Mercier et Montréal-Est fermeront la marche le 16 juin.

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