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Grèves à l'horizon

Depuis hier soir, une grève des employés risque de perturber les activités du Reine Elizabeth et du Regency Hyatt. Le conflit pourrait survenir à tout moment.

Les 600 professionnels de l’hôtel Reine Elizabeth ont voté à 91 % en faveur d’une banque de 72 heures de grève hier après-midi. Les 280 syndiqués du Regency Hyatt ont quant à eux voté pour quatre jours de grève à 93 %. Les employés des deux hôtels peuvent donc se mettre en grève lorsqu’ils le jugeront opportun sans donner de préavis aux employeurs.

«Aucune avancée n’a été réalisée après 12 jours de négociations, a indiqué le président de la Fédération du commerce CSN, Jean Lortie. L’objectif de la menace de grève est d’envoyer un message très fort à la direction pour faire débloquer les négociations.»

Les syndiqués ont des revendications nationales et locales. Une dizaine de demandes constituent la plate-forme de négociation commune des 41 syndicats. Ces derniers veulent entre autres une réduction de la charge de travail des préposés aux chambres (13 chambres à nettoyer par jour au lieu de 14), une bonification de la prime de départ à la retraite et des augmentations de salaire.

Le portier du Reine Elizabeth Gilles Tremblay, qui y travaille depuis 30 ans, s’est dit prêt à faire la grève si nécessaire. «Il nous a fallu quatre ou cinq conventions collectives pour obtenir les jours de vacances que nous avons présentement, a-t-il raconté. L’hôtel nous en demande de plus en plus, nous devons faire valoir nos demandes nous aussi.»

Les syndiqués du Reine Elizabeth et du Regency Hyatt sont les premiers à avoir voté pour la grève. Les 39 autres hôtels membres de la CSN se prononceront sous peu. Au total, 5 500 travailleurs partout au Québec sont en négociation.

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