150 personnes remontent le temps pour Turcot
Une marche ayant pour thème les années 1950 a réuni, samedi, quelque 150 personnes opposées au projet de reconstruction du Complexe Turcot.
Les protestataires ont accepté de remonter dans le temps et de se vêtir d’habits du milieu du 20e siècle pour signifier au ministère des Transports du Québec (MTQ) que son projet de reconstruction de l’échangeur Turcot était digne d’un projet des années 1950.
Les chefs des deux partis de l’opposition à la Ville de Montréal, Louise Harel et Richard Bergeron, ont pris part à la marche et ont enjoint le maire de Montréal, Gérald Tremblay, à demander des améliorations au projet. M. Bergeron a toutefois admis que le temps commençait à presser et que des changements devaient être apportés au projet avant que les travaux ne débutent, dans moins d’un an.
Le Comité de vigilance Turcot fera par ailleurs le point, mercredi, sur les négociations qu’ils ont tenues avec le ministère des Transports sur l’évolution du projet Turcot depuis son dévoilement en novembre.