Josée Duplessis devient présidente de Recyc-Québec

L’ancienne présidente du comité exécutif de la Ville de Montréal, Josée Duplessis, sera à la tête de Recyc-Québec.

Le conseil des ministres a entériné, mercredi, sa nomination à titre de présidente du conseil d’administration de la société québécoise de récupération et de recyclage. «C’est un engagement bénévole», a précisé d’emblée l’ancienne responsable de l’environnement et du développement durable de Montréal. Elle consacrera environ une vingtaine d’heures par mois à la société d’État. Métro s’est entretenu avec l’ex-politicienne à l’aube de ce nouveau défi. Elle n’a toutefois pas voulu commenter publiquement tout ce qui touche la politique municipale montréalaise.

Quand avez-vous été sollicitée pour devenir présidente de Recyc-Québec?
Un peu avant Noël. [L’ancienne présidente] Johanne Gélinas a quitté au dernier conseil d’administration. Ce n’est pas un poste qui peut rester vacant très longtemps. On m’a appelée, j’ai réfléchi pendant le temps des Fêtes et j’ai répondu oui. Avant la politique, j’étais dans ce milieu de la gestion écologique des déchets. J’ai pris quand même un recul, ce qui va me permettre de voir différemment l’évolution

Quel sera votre mandat?
Recyc-Québec est en restructuration depuis la dernière année. Ils ont un nouveau président-directeur général, Benoît De Villier, qui est arrivé à l’été. Il y a un plan stratégique. Les orientations sont déterminées, mais pas les actions. On va avoir une prise sur ces actions pour trouver des solutions à court terme.

Avez-vous des idées de ce que pourraient être ces solutions?
Je ne veux pas débarquer avec mes gros sabots. J’ai été nommée [mercredi]. Il faut aussi respecter les autres membres du conseil d’administration et l’équipe en place. Je suis quand même contente d’arriver en début d’année parce que déjà lundi, il y a une grosse rencontre de réflexion et le premier conseil d’administration est à la fin du mois de janvier.

Quel est le principal défi de la récupération et du recyclage?
Le gros défi, ce sont les institutions, les commerces et les industries (ICI). On a beau faire des efforts citoyens qui sont supportés par nos municipalités, si nos commerces et nos industries ne font pas leur part, il y a un gros trou.

Dans quelle mesure ce défi représente une suite à votre engagement au sein de la Ville de Montréal?
On ne pouvait pas mieux tomber avec les compétences que j’ai acquises au fil des années. Je l’avais dit que je voulais me servir de mes acquis pour faire avancer le débat sociétal, mais où exactement, je ne le savais pas. C’est sûr que la politique partisane, je mets cela de côté. C’est le tour des autres.

Est-ce des dossiers montréalais pourraient arriver à votre bureau?
Recyc-Québec accompagne les municipalités. Il y a des programmes qui peuvent appuyer des actions précises des municipalités. Si Montréal a besoin de notre appui, on est là. Si Réal Ménard, [le nouveau responsable de l’environnement et du développement durable], a besoin de moi, je vais être là.

Qui est Josée Duplessis ?

• Sociologue de formation.
• Conseillère municipale du district De Lormier de 2005 à 2013
• Membre de Projet Montréal.
• Responsable de l’environnement, du développement durable, des grands parcs et des espaces verts au comité exécutif de novembre 2012 à novembre 2013
• Présidente du comité exécutif de la Ville de Montréal, de juin à novembre 2013