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Le BST publie un rapport sur l’écrasement de septembre 2016 à Manicouagan

Photo: bst-tsb.gc.ca

OTTAWA — C’est une défaillance de moteur à faible altitude qui a causé l’accident d’un hydravion près du réservoir de Manicouagan, l’an dernier. L’accident a fait deux morts et a gravement brûlé le pilote, seul survivant.

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a publié son rapport, mercredi matin, 14 mois après la tragédie à laquelle un homme d’affaires de Gatineau, Philippe St-Pierre, a survécu.

M. St-Pierre pilotait le Cessna U206F, le 25 septembre 2016, alors que lui et les deux victimes, Alain Lafontaine et Éric Cossette, étaient en expédition de chasse.

Le BST a pu reconstruire le fil des événements. Peu de temps après le décollage, l’arbre d’accouplement de la pompe carburant entraînée par moteur s’est rompu. Le moteur s’est donc arrêté soudainement. L’enquête n’a pas pu identifier la cause de la rupture.

Le pilote a alors fait demi-tour pour revenir amerrir sur le lac Kuashkuapishiu, étant donné qu’un atterrissage d’urgence dans la forêt devant lui était impossible. C’est alors qu’un décrochage aérodynamique a provoqué la chute.

Le rapport du BST souligne donc aussi les risques d’un virage à 180 degrés à basse altitude en cas d’urgence au décollage.

Dans son rapport, le bureau est revenu sur des recommandations passées pour éviter les incendies après impact. Il y a 11 ans déjà, le BST avait fait des recommandations sur les matériaux et technologies qui peuvent réduire les risques d’incendie après impact. Le bureau note que l’appareil en cause dans cet accident n’avait aucun de ces équipements et n’était pas, non plus, tenu de les avoir.

Le BST reproche donc au ministère fédéral des Transports de ne pas avoir fait suite à ses recommandations de 2006.

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