Trans Mountain: l’Office reconnaît 98 intervenants

CALGARY — L’Office national de l’Énergie a annoncé, vendredi, avoir accordé le statut d’intervenant à 98 demandeurs en vue des nouvelles consultations sur le projet d’expansion de l’oléoduc Trans Mountain.
Selon l’Office, 123 demandes ont été présentées avant la date limite et 25 ont été rejetées.
Il a précisé que 75 demandeurs avaient déjà agi comme intervenants lors des précédentes consultations et 23 étaient considérés comme de nouveaux intervenants.
La liste comprend les villes de Vancouver, de Victoria et de Burnaby, des Premières nations de l’Alberta et de la Colombie-Britannique, des groupes environnementaux, des sociétés pétrolières, les gouvernements albertain et britanno-colombien ainsi que des représentants de divers ministères fédéraux.
Le projet visant à tripler la capacité du pipeline Trans Mountain entre Edmonton, en Alberta, et Burnaby, en Colombie-Britannique, est dans l’impasse alors qu’Ottawa tente de satisfaire les exigences du tribunal concernant la consultation des communautés autochtones et l’évaluation de l’impact environnemental de l’augmentation du trafic maritime au large des côtes britanno-colombiennes.
L’Office a aussi lancé un appel, vendredi, pour obtenir des commentaires à savoir s’il devrait considérer les problèmes liés à la circulation des pétroliers en se basant sur la zone comprise entre le terminal et la limite des eaux territoriales canadiennes 12 milles nautiques plus loin ou celle située entre le terminal et la limite de la zone économique exclusive du Canada 200 milles nautiques plus loin.
Les observations à ce sujet doivent être transmises à l’Office avant jeudi prochain.
Plus tôt cette semaine, le gouvernement fédéral avait annoncé qu’il ne porterait pas en appel la décision du tribunal d’annuler l’approbation du projet Trans Mountain par le conseil des ministres.
Ottawa avait révélé avoir nommé l’ancien juge de la Cour suprême Frank Iacobucci pour superviser les nouvelles consultations avec les Premières nations.