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Peter MacKay officiellement candidat à la chefferie du Parti conservateur, Erin O’Toole se lance

Peter MacKay
Peter MacKay, lors d'un sommet aux États-Unis, en 2016 Photo: Leigh Vogel/Getty Images pour Concordia/AFP

Alors que les désistements se succèdent pour la chefferie du Parti conservateur (PCC), l’ex-ministre Peter MacKay, lui, tient son bout. Il sera officiellement candidat à la direction.

S’exprimant à plusieurs reprises en français, non sans difficulté, l’ex-ministre du gouvernement de Stephen Harper a lancé sa campagne à la direction, samedi, en direct de sa province natale de la Nouvelle-Écosse.

«Ensemble, on va gagner et former un gouvernement uni, fort et démocratique pour le Canada», a-t-il lancé.

Au même moment, samedi, l’ex-candidat à la chefferie Erin O’Toole a confirmé sa candidature dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux.

Dans ce court montage intitulé «allons-y», le natif de Montréal ne dit aucun mot. La date du 27 janvier y apparaît cependant, laissant entrevoir un lancement de campagne lundi.

En 2017, O’Toole avait obtenu la troisième position dans la course au leadership conservateur. C’est Andrew Scheer qui l’avait emporté.

MacKay s’attaque à Trudeau

Peter MacKay a profité de son allocution de samedi pour lancer quelques flèches à l’endroit du premier ministre Justin Trudeau. «Nous risquons de vivre d’autres années de gouvernements libéraux arrogants et débranchés», a signalé M. MacKay.

Le politicien de carrière a aussi tenu à s’adresser particulièrement aux Québécois. «Votre dynamisme économique et culturel, m’inspire beaucoup. Je veux vous parler de mon espoir d’une union nationale qui partage vos valeurs et respecte vos compétences», a-t-il indiqué.

Aux dernières élections, les conservateurs ont remporté deux sièges québécois de moins qu’en 2015. Pendant ce temps, le Bloc québécois s’arrogeait trois fois plus de places au parlement.

Lutte à deux?

Les annonces de M. MacKay et de M. O’Toole surviennent à la fin d’une semaine qui a vu trois potentiels candidats de taille dire non à la course. Après l’ex-premier ministre québécois Jean Charest mardi, l’ex-chef conservatrice par intérim Rona Ambrose s’est officiellement désistée mercredi. A ensuite suivi le député conservateur Pierre Poilièvre, avant-hier.

Le 15 janvier, M. MacKay avait été l’un des premiers candidats de taille a confirmé son intention de se lancer. «J’y vais! Restez à l’écoute», avait-il publié sur les réseaux sociaux.

Marylin Gladu est la seule femme à s’être lancée dans la course jusqu’à maintenant.

Les conservateurs choisiront leur nouveau leader au mois de juin. Il ou elle remplacera Andrew Scheer, qui a annoncé son intention de démissionner lorsque son successeur aura été élu.

Politicien d’expérience

Ancien chef du Parti progressiste-conservateur au début des années 2000, Peter MacKay a été au centre de la fusion qui a reforgé le Parti conservateur qu’on connaît aujourd’hui.

Après l’élection de Stephen Harper comme premier ministre, en 2006, il a occupé plusieurs rôles importants au sein du cabinet conservateur. D’abord ministre des Affaires étrangères, il a aussi occupé le poste de ministre de la Justice.

En 2015, après la victoire libérale aux élections, Peter MacKay s’est temporairement retiré de la vie politique.

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