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COVID-19: c’est reparti pour les activités parascolaires

Un joueur de football
Photo: Isabelle Bergeron/TC Media

Si de nombreuses écoles font face à des cas confirmés de COVID-19, Québec va de l’avant avec un apaisement des règles pour permettre les contacts entre élèves de différents groupes classes. Le sport-études, l’art études et les activités parascolaires pourront donc reprendre.

Depuis la rentrée, les élèves se sont en quelque sorte vus confinés à une seule «classe-bulle». Interdit, donc, d’en sortir.

Sauf qu’aux yeux du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, «la situation globale demeure maîtrisée», ce qui lui permet de donner son feu vert aux activités comme le sport-études, qui obligent les élèves d’une classe à se mêler à ceux d’une autre.

«Concrètement, à compter du 14 septembre prochain, l’offre d’activités parascolaires, de concentrations et de projets particuliers, y compris les programmes Sport-études, Arts-études et le sport interscolaire, pourra être déployée de façon sécuritaire au sein du réseau scolaire», a indiqué vendredi le cabinet du ministre, par voie de communiqué.

Vert, jaune, orange, rouge

Cette reprise sera toutefois conditionnelle au système «d’alertes» régionales du gouvernement provincial.

Une école située dans une région verte ou une région «jaune» – en «préalerte» – pourra permettre les activités extracurriculaires. Dans la zone orange, le troisième niveau de risque établi par Québec, les activités de ce genre devront se limiter au groupe-classe.

Dans l’éventualité où une région se colorait de rouge, synonyme de l’alerte maximale, les écoles du territoire devraient mettre temporairement fin aux activités hors-cours.

C’est confirmé pour le karaoké

Un autre ministère québécois, celui de la Santé et des Services sociaux, a profité de la journée de vendredi pour confirmer une annonce. Rapportée hier, l’interdiction complète des karaokés est maintenant officielle. Et ce, dès vendredi.

«Cette décision fait suite à certains cas de transmission survenus au cours des dernières semaines. Plusieurs facteurs de risque justifient cette décision, comme la projection de gouttelettes respiratoires lorsque les personnes chantent», a souligné le ministère dans une autre dépêche.

Cas d’exemple flagrant de la transmission dans ce type d’établissement, le bar Kirouac, à Québec, aurait généré en une soirée plus de 90 cas de COVID-19.

Québec demande aussi aux bars qui ne l’auraient pas déjà fait de mettre en place un registre des clients. On y notera les informations de base du consommateur à chaque entrée afin de mieux le retracer si une éclosion survient.

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