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COVID-19: un François Legault vacciné évoque le début d’une troisième vague

Le premier ministre du Québec, François Legaut, reçoit une dose du vaccin Pfizer/BioNTech le 26 mars 2021. Photo: Émilie Nadeau/Cabinet du premier ministre

Tout juste vacciné, François Legault n’est pas plus rassuré par la situation épidémiologique au Québec. Après avoir indiqué cette semaine que le Québec tenait le coup, le premier ministre a convenu vendredi que la province était peut-être dans le début d’une troisième vague.

«On veut qu’elle soit la moins grande possible et la plus courte possible, mais là, on voit le début d’une troisième vague», a signifié l’élu caquiste en direct du Stade olympique. Âgé de 63 ans, le premier ministre était admissible depuis cette semaine à recevoir une première dose du vaccin. Arrivé sur place vers 14h, il a obtenu une dose du vaccin Pfizer-BioNTech.

Or, la situation épidémiologique est venue assombrir la journée de M. Legault vendredi. En matinée, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) affirmait que les Québécois ne suivent plus aussi bien les règles sanitaires, et que, par conséquent, le nombre de cas de variants menace d’exploser.

Aux dernières nouvelles, on comptait plus de 5100 infections à des variants du coronavirus.

«Si les Québécois ne suivent pas les consignes, il y a le risque d’une grosse vague, a signifié le premier ministre. Si on suit les consignes, ça va rester sous contrôle.»

Mardi, il avait indiqué que le Québec résistait aux risques d’une troisième vague épidémique.

Pas de resserrement

François Legault garde le cap devant la montée des variants. Ses allègements sanitaires – comme la réouverture de l’école en personne à tous, ou bien l’agrandissement des rassemblements permis dans les lieux de culte – resteront en place, au moins jusqu’à mardi prochain, a évoqué l’élu sur le parquet du Stade.

Québec a déjà annoncé que tous les élèves du secondaire 3, 4 et 5 reviendront à l’école «en présentiel» lundi prochain. Pour le moment, cette réalité semble encore coulée dans le béton.

«On peut penser qu’il y aura une certaine augmentation des hospitalisations. On va suivre ce qui se passe au cours des prochains jours», a avancé M. Legault vendredi.

Le vaccin à la rescousse

Heureusement, la vaccination avance bien, a soutenu le premier ministre vendredi. Lui-même en a bénéficié, alors qu’on lui a administré une dose du vaccin de Pfizer-BioNTech. «Je n’ai presque rien senti», a-t-il relaté.

Le premier ministre n’est pas le seul élu du gouvernement à avoir reçu une dose du vaccin. La semaine dernière, le ministre de la Santé, Christian Dubé, était inoculé au Palais des congrès. La ministre responsable des Aînés et des proches aidants, Marguerite Blais, a aussi eu sa première dose.

Jeudi, la province enregistrait un record de vaccins administrés en une journée, avec près de 55 000.

Et malgré l’arrivée rapide de vaccins en provenance du fédéral, François Legault veut continuer de descendre dans les tranches d’âges. Malgré les risques de complications et les demandes de certains experts, les personnes âgées de plus de 65 ans qui ont déjà reçu une première dose devront bel et bien attendre quatre mois avant de recevoir leur deuxième.

«Les gens de 40 et 50 ans, il y a des risques pour eux aussi. On pense que c’est plus efficace de donner une première dose à plus de monde que de donner deux doses à moins de monde», a signifié M. Legault.

La Santé publique recense 13% de Québécois vaccinés avec au moins une première dose à l’heure actuelle.

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