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Kings of Leon : Quatre gars en feu

Lorsqu’il a compo­sé la chanson Sex on Fire, qui a remporté un Grammy en février dernier, le groupe Kings of Leon n’avait pas l’intention de parler de «sexe en feu» au départ… On peut appeler cela un heureux accident.

«Les mots « sex on fire » n’étaient même pas censés faire partie des paroles, insiste le batteur du groupe, Nathan Followill. C’étaient des paroles fictives. Nous devions y revenir et les remplacer.»

Toutefois, les producteurs ont tenté de persuader le groupe de les conserver.

«Au départ, il n’en était pas question, raconte Followill. Nous croyions que, si nous conservions ces paroles, la maison de disques voudrait immédiatement en faire le premier extrait et que nous finirions par devoir le jouer partout. C’est exactement ce qui est arrivé!»    

Et trouve-t-il cette histoi­­re comique aujourd’hui?

«Comique et… lucrative!» répond-il sans hésiter.

Drôle de refrain
Le musicien ne plaisante pas. Tirée de leur dernier album, intitulé Only by the Night, cette chanson a sûrement contribué à ce que les Kings of Leon jouent à guichets fermés un peu partout, notamment au Madison Square Garden de New York.  

Toutefois, une chose à propos de cette chanson le fait bien rigoler : voir le public en rependre le refrain. «Quand j’observe la foule et que je vois un enfant de 7 ans et, à ses côtés, une femme de 65 ans qui le chantent, j’éclate de rire», affirme-t-il.

Même si Nathan Followill et le reste du groupe, composé de ses frères Caleb (chant et guitare) et Jared (basse) ainsi que de leur cousin Matthew (guitare), n’ont jamais attiré dans leur pays natal une foule aussi importante que celle qui a assisté au spectacle au Madison Square Garden, ils sont habitués à inspirer la vénération outremer.

«C’était le premier spectacle aux États-Unis où nous utilisions tout l’attirail que nous sortons dans les stades en Angleterre», précise Followill avec fierté.

L’Australie est le seul autre pays où ce groupe du Tennessee soit plus populaire qu’en Angleterre. D’ailleurs, Only by the Night a été l’album qui a remporté le plus de succès dans ce pays l’an dernier.

«Ça nous en bouche un coin, confie le batteur. Nous y avons fait une tournée avec les gars de Pearl Jam il y a un an et demi ou deux, et nous jouons maintenant à tous les endroits où nous avons fait leur première partie. C’est assez surréaliste. Je me souviens avoir levé les yeux au ciel pendant une première partie et m’être dit que je ne pouvais qu’imaginer ce que ce serait que de jouer devant une salle comble, c’est-à-dire plutôt incroyable. La même chose s’est produite avec U2 au Garden. Je ne pouvais pas concevoir ce que je ressentirais si la chanson d’entrée en scène débutait et que tout le monde se levait et devenait fou.»

On peut penser qu’il sait désormais exactement ce que l’on ressent.

Kings of Leon
Au Centre Bell
Le 16 septembre

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