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Une année faste pour un Bye bye rythmé

GND (Joël Legendre) et ses admiratrices (Hélène Bourgeois-Leclerc et Véronique Cloutier) Photo: Annie Fortin

Le débat qui suit le Bye bye est presque aussi traditionnel que l’émission en soi. Métro revient pour vous sur le sujet qui polarise le plus l’opinion publique et qui génère habituellement des réactions allant de «Bravo! Bravo! C’était TROP BON!» à «C’était le Bye bye le plus PLATTE du monde et je me suis endormi dessus les deux soirs».

Si vous avez regardé le Bye bye, vous chantonnez sûrement depuis trois jours, et ce, bien malgré vous, l’air de «Gab, Gab, Gab, Gab, Gabriel Nadeau style!» Inspiré du vidéoclip le plus vu de tous les temps, à savoir Gangnam Style, ce sketch dont on se souviendra longtemps en raison de son air qui ne sort pas de la tête a mis en scène un GND adulé de tous, notamment de Xavier Dolan, qui avait affirmé le trouver «sexy» lors de son dernier passage à Tout le monde en parle.

Il faut dire qu’après un Bye bye 2011 plus fade, on a apprécié cette édition énergique et rythmée. Après tout, l’année 2012 a été riche en événements dignes d’être parodiés!

Les maquillages, les coiffures et les costumes de Louis Morissette, de Véronique Cloutier, de Joël Legendre, d’Hélène Bourgeois-Leclerc et de Michel Courtemanche étaient toujours aussi réussis. La plupart des caméos, eux, étaient bien placés. On pense par exemple à celui de Marc Cassivi incarnant le critique insatisfait qui se déchaîne sur le couple des «Clourissette». Au rayon de l’autodérision, on a aimé que Joël Legendre revienne sur sa prestation hautement décriée à la barre du Gala des Gémeaux.

Tout au long de la soirée, on a pu, une fois de plus, apprécier le grand talent d’Hélène Bourgeois-Leclerc. L’actrice s’est montrée excellente, aussi bien lorsqu’elle incarnait une Nathalie Normandeau intraitable que lorsqu’elle parodiait la campagne d’allaitement «glamour» de Mahée Paiement.

Si l’équipe a été douce avec Pauline Marois «la femme qui n’a jamais Thor», Jean Charest en a évidemment bien pris pour son grade. Le matricule 728 et son parler ordurier ont été bien moqués. Justin Trudeau, ses beaux cheveux, sa douce moitié amoureuse des caméras et son exploit de boxe n’ont vraiment pas été en reste! Léo Bureau-Blouin a quant à lui été dépeint comme un sage, sage jeune homme qui, un jour, dans un moment de désespoir total, a écouté «une chanson du groupe satanique Kaïn» (!). Ha! Et bien sûr, le gentil Gérald Tremblay, qui ne voit et ne sait rien, mais qui pédale avec joie sur son joli Bixi, a été la vedette du film muet Le simpliste. Bien vu.

Sinon, on a rigolé durant le message d’intérêt public piloté par les very Canadian «Debbie McDougal et Barbra Murray», qui s’étonnaient des revendications des femmes au Québec. «Les Québécoises voudraient avoir la liberté de choix. What? Choisir en 2012? Really?» On se serait toutefois passé du mauvais gag final comparant Françoise David à un homme. Inutile et très primaire.

Parmi les autres moments plus faibles, on retiendra le sketch sur le tournage de L’affaire Dumont, celui, assez gratuit, sur la défaite cuisante d’Alexandre Despatie aux derniers J.O., ainsi que le segment sur RBO qui sortait un peu de nulle part, même si le slogan «15 ans de carrière, 16 ans de marketing» était bien trouvé.

Cela dit, malgré quelques fausses notes, on estime avoir eu droit à une bonne cuvée et à une solide remontée par rapport à l’an dernier. Alors, que le débat commence…

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