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Sébastien Lacombe nous invite au voyage dans son nouvel album

Photo: Anouk Lessard

C’est entouré de trois musiciens que Sébastien Lacombe nous convie à un périple folk aux accents world music, résultat d’un exil d’un an en Afrique de l’Ouest.

Deux albums en poche, une renommée encore timide malgré l’accueil plutôt chaleureux fait au premier, pas de boulot ni de projet musical en vue, l’artiste voguait dans une sorte de Triangle des Bermudes lorsque sa conjointe lui a annoncé qu’elle était sollicitée pour une cause humanitaire en Afrique.

Inscription des deux enfants à l’école et hop!, deux mois plus tard, la tribu Lacombe débarque à Dakar. Le gaillard dont la gueule n’est pas sans rappeler celle de Roy Dupuis se laisse prendre au charme de l’Afrique et se met à écrire. Coup de bol, Radio-Canada apprend sa présence là-bas et lui offre de partager son expérience dans un blogue. L’heureux hasard des rencontres, dont celle de l’ami peintre Ismaïla Manga, jumelé à la magie de l’exil devait déboucher sur un troisième opus, Territoires, paru en août dernier.

«Ça raconte une histoire de déracinement, d’enracinement et d’ouverture aux autres. Ma trame est composée de ces rencontres qui ont fait que mon périple d’un an au Sénégal a été merveilleux. En fait, j’ai redécouvert l’amour de la musique grâce à ces rencontres-là», précise Sébastien, qui a commencé à mitonner des chansons après avoir été happé par Sèche tes pleurs de Daniel Bélanger.

C’est entouré d’un bassiste, d’un guitariste et d’un balafoniste que Sébastien, guitariste et harmoniciste, nous présentera ce nouvel album, entrecoupé d’anecdotes et de pièces revisitées du premier opus, dont les savoureuses Comme au cinéma et C’est tragique l’Amérique.

«Je veux vraiment raconter les choses, la peur de l’inconnu, l’exil, les coutumes… et emmener les gens en voyage avec moi», confie ce fana d’Harmonium, de Dylan, de Félix et de Cohen en parlant des mises en contexte qu’il effectuera.

Et qu’est-ce que ce voyage fondateur lui a appris sur lui-même? «Que j’étais capable de m’adapter à diverses situations. Au début, j’avais beaucoup de craintes. Le seul numéro de téléphone que j’avais dans mon portable était celui de ma blonde. À la fin du voyage, il était rempli d’amis et de contacts que je me suis faits au nord comme au sud du pays. Je me suis donc rendu compte que je pouvais me décrasser de mes vieilles habitudes acquises ici et me faire un nouveau réseau», se réjouit l’artiste.

Sébastien Lacombe
Au Studio-théâtre de la Place des Arts
Samedi à 20 h

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