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GLOW: Briller de tous ses feux

Chris Lowell et Geena Davis partagent l’écran dans la troisième saison de GLOW. Photo: Netflix
Pat King - Métro World News

GLOW, série à succès de Netflix, est de retour pour une troisième saison, alors que les Gorgeous Ladies of Wrestling s’installent à Las Vegas.

Dans le luxe clinquant de la ville du péché, les lutteuses de GLOW découvriront ce qu’il faut pour réussir dans le monde du show-business. Mais quels sacrifices sont-elles prêtes à faire pour que leur spectacle atteigne son plein potentiel?

«Ce que je trouve si touchant à propos de la troisième saison, c’est qu’on montre la vie réelle d’une performeuse, soutient Chris Lowell, qui interprète Bash Howard, le financier et l’annonceur du circuit de lutte féminine.

«Comment vivre avec le stress et la pression qui mènent à monter dans l’arène pour la première fois? Et puis, lorsque l’adrénaline tombe et qu’on joue le même spectacle chaque soir, comment maintenir sa santé mentale et physique? Comment rester alerte? Comment vivre une vie équilibrée avec des amis et une famille malgré un horaire si chargé? C’est le genre de situation à laquelle chaque personne peut s’identifier.»

Dans cette troisième mouture, beaucoup de têtes d’affiche de la série rencontrent le côté plus sombre de l’industrie. Dans la capitale du divertissement, quels compromis sont-elles prêtes à faire pour obtenir du succès?

«Lorsqu’on est un artiste et qu’on débute, tout ce qui importe est d’être vu. Puis on arrive à un moment où on croit avoir fait tout ce qu’on voulait faire dans la vie et où on réalise que les choses ne se déroulent pas comme prévu, explique l’acteur de 34 ans. En fait, on veut plus. Certaines choses qu’on désire sont en conflit avec les choix artistiques qu’on a faits. Comment équilibrer tout ça? Ce sont des thèmes universels. Et c’est fantastique de voir les personnages se débrouiller à travers tout ça dans la troisième saison.»

«Quand même Liberace doit rester dans le placard, on sait qu’on est dans une ville homophobe.» -Chris Lowell, acteur, à propos du climat homophobe où évolue son personnage de Bash Howard dans la troisième saison de Glow.

Pour obtenir du succès à Vegas, Bash, le personnage de Chris Lowell, doit impérativement cacher son homosexualité. Lorsqu’on le retrouve au début de la saison, il se lance complètement dans le mariage qu’il a concocté avec la lutteuse Britannica (Kate Nash).

Lowell a été surpris du conservatisme de Las Vegas dans les années 1980, une ville pourtant reconnue pour ses extravagances et son côté libertin.

«Le niveau d’homophobie à Vegas dans les années 1980 surpasse ce à quoi je m’attendais», admet Lowell, à propos du scénario écrit par Liz Flahive et Carly Mensch.

Bash est certainement à la croisée des chemins en ce qui a trait à sa vie personnelle. Doit-il faire la paix avec lui-même ou bien garder ses secrets pour lui afin de parvenir à la réussite? Ce n’est pas le genre de réponses qui se trouvent facilement.

«Bash est toujours dans sa quête identitaire, mais je crois qu’il fait du progrès, estime son interprète. Ça ne veut pas dire qu’il aura trouvé toutes les réponses à la fin de la série. Il a encore beaucoup de chemin à faire avant de dormir tranquille.»

Casting cinq étoiles

GLOW possède une des meilleures distributions à la télévision américaine en ce moment, avec des performances admirables d’Allison Brie (Ruth), de Betty Gilpin (Debbie) et de Marc Maron, qui interprète le promoteur du circuit de lutte.

La troisième saison marque également l’arrivée de la grande Geena Davis, qui interprète Sandy Devereaux St. Clair, une ancienne danseuse maintenant responsable du divertissement dans l’hôtel où se déroulent les spectacles des Gorgeous Ladies of Wrestling.

Alors, c’est comment, partager l’écran avec une légende du cinéma?

«Geena et moi avons eu beaucoup de plaisir ensemble, se rappelle Lowell. Je crois que tout le monde était nerveux quand elle est arrivée sur le plateau; on tentait de paraître calme ou concentré ou de lui donner de l’espace. Je lui ai plutôt posé des questions sur Thelma et Louise, sur Une ligue en jupons, sur le fait qu’elle a essayé de se qualifier dans l’équipe de tir à l’arc olympique américaine ou qu’elle fait partie de Mensa. Je n’avais pas honte d’être un de ses grands fans. Elle a eu beaucoup de patience avec moi, et je ne pourrais pas en être plus heureux. C’était génial d’être en présence d’une légende comme elle.»

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