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7e ciel: Cette semaine, Métro craque pour «Love is the Message, the Message is Death», «L’Académie»…

7e Ciel Métro
Love is the Message, the Message is Death d’Arthur Jafa est présentée jusqu’au 1er mars au Musée d’art contemporain (MAC). Photo: Musée D’art Contemporain/Collaboration spéciale

La rédaction de Métro vous présente les coups de cœur culturels de la rédaction de la semaine…et l’évènement qui la désole.

1- Love is the Message, the Message is Death 

Des frissons nous traversent simplement en pensant à cette œuvre vidéo tant elle est hypnotisante, essoufflante, déchirante. Dans ce montage serré, riche et galvanisant d’images d’archives, l’artiste visuel Arthur Jafa illustre avec force et symbolisme l’expérience noire aux États-Unis. En juxtaposant le meilleur et le pire, le passé et le présent, la gloire et l’horreur, l’espoir et la violence, le tout ponctué d’images évocatrices d’éruptions solaires et avec la chanson Ultralight Beam de Kanye West (chantée comme une prière aux influences gospel) en guise de trame sonore, l’artiste afro-américain nous touche droit au cœur. Bien que la vidéo se trouve en ligne, il faut absolument la regarder sur l’écran géant du MAC, en boucle de préférence, afin d’en apprécier toute la puissance. Jusqu’au 1er mars au Musée d’art contemporain (MAC). Marie-Lise Rousseau

2- La saison 2 de Sex Education

L’excitation était à son comble. Enfin! Otis Milburn nous revient avec beaucoup de… vigueur! Pour la deuxième saison, la série humoristique présente encore plus de personnages, toujours plus diversifiés, et qui font face à une multitude de défis personnels. Au-delà de l’amour et de la sexualité, Sex Education nous montre aussi des amitiés fortes et sans compromis, dont celle de Viv et Jackson et celle d’Aimee et Maeve (notre photo). Rafraîchissant! Sur Netflix. Josie Desmarais

3- Halka

Alors que le soleil peine à se tailler une place dans le ciel gris, le Groupe acrobatique de Tanger nous offre un plongeon au cœur du Maroc dans ce spectacle de cirque, qui réunit pas moins de 14 artistes sur scène. Pendant une heure, des acrobaties, des pyramides humaines vertigineuses et des chants traditionnels s’enchaînent dans des scènes rythmées, auxquelles le public est régulièrement appelé à prendre part en tapant des mains. Une performance haute en couleur qui réussit avec brio à chasser l’hiver – pendant un moment.  À la TOHU jusqu’au 9 février. Zacharie Goudreault

4- Crave en français

Bell a finalement révélé ses intentions francophones avec sa plateforme de diffusion numérique Crave.ca, et elle a frappé fort. En plus des séries populaires de HBO en français, Crave ajoute à l’abonnement régulier un catalogue francophone incluant trois productions exclusives en plus d’une large sélection tirée des chaînes de Bell Media. Dans le lot, il faut surveiller Pour toujours plus un jour, une fiction, et la série documentaire Sur les traces d’un tueur en série. C’est une excellente chose quand une nouvelle fenêtre s’ouvre pour faire rayonner nos productions. Stéphane Morneau

5- L’Académie

Ce documentaire nous transporte au milieu des montagnes de résidus d’amiante de Thetford Mines. Ici, depuis 2014, pousse l’une des meilleures écoles de développement de basketball de la province, une équipe qui a vu passer Chris Boucher, aujourd’hui dans la NBA. Pourquoi amener ces joueurs en région? Pour les «éloigner des grands centres», selon son directeur général. Une belle fenêtre sur les défis de développement et d’adaptation des meilleurs jeunes athlètes du pays. Demain à 20h à RDI. François Carabin

6- Neon Skyline d’Andy Shauf

Au Skyline, Charlie boit du merlot; Rose, la barmaid, fume une clope; et Claire parle de son fils. Une soirée comme les autres au bar du coin, jusqu’à ce que Judy, l’ex-petite amie du chanteur-narrateur débarque. Cette soirée, le Torontois Andy Shauf nous la raconte de façon chronologique tout au long des 11 titres de ce très bel album aux sonorités folk-indé. Avec les mots justes, une touche de mélancolie dans la voix, une impressionnante introspection et une authenticité bouleversante, l’artiste nommé au Polaris en 2016 transmet précisément les sentiments subtils et confus que peuvent ressentir deux ex qui se rencontrent. Un album à la fois désarmant de simplicité et renversant, à écouter en lisant les paroles pour en saisir toute la profondeur. Marie-Lise Rousseau

7- Written on Skin

Commençons par une confidence: la journaliste culturelle de Métro n’avait jamais mis les pieds à l’opéra avant samedi dernier. Pas par manque d’intérêt, plutôt par manque de connaissance sur cet art. Heureusement, l’expérience a été concluante! Cette impressionnante performance du compositeur George Benjamin adaptée par l’Opéra de Montréal a tout pour plaire: une histoire solide aux résonnances modernes et féministes, des interprètes épatants (on est encore soufflée par la soprano Magali Simard-Galdès) et un rythme entraînant, grâce à la mise en scène d’Alain Gauthier et le travail des musiciens dirigés par Nicole Paiement. Jusqu’à dimanche à la salle Wilfrid-Pelletier. Marie-lise Rousseau

Et on se désole pour…
Le peu d’artistes locaux à Osheaga

Parmi la centaine de noms sur l’affiche d’Osheaga, seuls cinq sont du Québec: Safia Nolin, Clay and Friends, Geoffroy, Zach Zoya et Men I Trust. Parmi eux, seuls les deux premiers chantent en français. Selon les organisateurs, cette faible représentation s’explique par le public majoritairement anglophone du festival. Mais ne serait-ce pas justement une occasion en or de faire découvrir nos talents locaux à de nouvelles oreilles? Car Osheaga a toujours favorisé les découvertes. Dommage que celles de chez nous soient autant sous-estimées. Marie-Lise Rousseau

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