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On va danser avec Lydia Képinski 

Lydia Képinski sur le parvis de l'église Saint-Michel-Archange, dans le Mile End. / Josie Desmarais/Métro Photo: Josie Desmarais

Lydia Képinski s’est faite assez discrète dans la sphère médiatique au cours des deux dernières années, la pandémie y étant évidemment pour beaucoup. La chanteuse revient cependant en force dès vendredi, avec un nouvel album et un ardent désir de faire danser. 

Premier juin, le premier album de Lydia Képinski, était le récit de l’adolescence tardive d’une jeune étudiante qui cherche quoi faire de sa vie, hésite, se questionne sur son identité.  

Depuis, second album qui sort près de quatre ans plus tard, relate les expériences d’une chanteuse confiante, qui se considère aujourd’hui «sur son X», qui nous raconte justement tout ce qui s’est passé «depuis» Premier juin.  

Il y a eu le succès, des voyages, un lot de changements et toutes sortes d’expériences personnelles.  

«C’est autobiographique. C’est ce qui s’est passé dans ma vie. Ceux qui ont aimé Premier juin vont sans doute vouloir connaître la suite», indique l’autrice-compositrice-interprète.  

Lydia Képinski sur le parvis de l’église Saint-Michel-Archange, dans le Mile End. / Josie Desmarais/Métro

Propos universels 

En raison de cette dimension autobiographique, Lydia Képinski se «laisse le temps de vivre des trucs» pour écrire.

«Des fois, je prends un an et demi pour finir un texte…» 

En l’amenant à être cloîtrée, la pandémie lui a permis de se concentrer sur l’album. Elle y signe les textes et la musique. Blaise Borboën-Léonard (Hôtel Morphée, Queen KA) s’occupe de la réalisation. 

Et même si ses textes sont hyper personnels, la chanteuse estime que ses auditeurs pourront tout de même s’y identifier par leur dimension universelle.  

«Par exemple, trop boire et vomir, c’est universel», rigole-t-elle, en faisant référence aux paroles d’une de ses chansons, intitulée Deux jours.  

«Le but, c’est qu’on se retrouve tout le monde ensemble pour danser et chanter», résume celle qui dit vouloir faire de la musique dansante, qui s’écoute bien et que les gens pourront compléter avec leurs propres expériences personnelles.  

«C’est ce qui est beau avec l’art!» 

Lydia Képinski sur le parvis de l’église Saint-Michel-Archange, dans le Mile End. / Photo : Josie Desmarais/Métro

Place au party! 

Car, oui, le nouvel album de Lydia Képinski a de quoi faire danser.  

En 2019, un an après la sortie de Premier juin, la musicienne a proposé une version remix de son premier album. Elle est allée chercher des DJ montréalais et leur a demandé de retravailler ses chansons.  

«Tout le monde a embarqué», informe-t-elle.  

Cette dimension électro s’est immiscée dans ses spectacles alors qu’elle et ses musiciens faisaient «des remix, des remix» en live pour livrer des concerts très dance

«Ça commençait très introspectif, puis ça virait en gros party», se souvient-elle.  

Cet aspect a beaucoup influencé la façon dont elle a écrit le deuxième album, explique-t-elle. Et ce n’est pas la pandémie qui lui a fait perdre le goût de la fête.  

«J’étais peut-être en gros déni, mais j’étais en mode “on fait la fête”, se souvient la musicienne. Je me faisais des beats à moi-même pour pouvoir danser, avoir une activité quelconque à faire, et je les faisais entendre à ma coloc pour voir sa réaction.» 

Et maintenant que les spectacles reprennent, Lydia Képinski est prête à partager cette énergie avec tout le monde.  

«Je pense que ça va péter en show! Il va vraiment falloir être discipliné avant et après parce que ça va exploser. Les gens vont être fous! », s’exclame-t-elle avec beaucoup d’excitation. 

L’album Depuis, de Lydia Képinski, sera disponible vendredi sur les plateformes. 

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