Les p’tits nouveaux de l’humour: entrevue avec Adib Alkhalidey
Le gala Les Olivier, qui aura lieu dimanche, couronnera du titre de Découverte de l’année un humoriste de la relève. Métro a posé quelques questions à Adib Alkhalidey, un des cinq finalistes.
Selon toi, qu’est-ce que tu apportes de différent au monde de l’humour québécois?
Mon côté névralgique, sinon je ne sais pas… Ne sommes-nous tous pas différents ? C’est ce qu’on nous disait plus jeune… et aujourd’hui on nous appelle « monsieur, madame tout l’monde ». Cette question est beaucoup plus complexe que prévu.
Qui, parmi les autres finalistes de ta catégorie, serait ton coup de cœur de l’année?
Sans être flagorneur, je dois admettre que les finalistes sont tous des humoristes et des artistes exceptionnels. Je les côtoie depuis plus d’un an et difficile de se souvenir d’une prestation qui laissait à désirer. Ils sont excellent(e)s.
Crois-tu qu’on laisse assez de place aux femmes humoristes au Québec?
Je crois qu’il y a moins de filles qui s’essaient, et donc au prorata, on observe qu’il y en a moins qui réussissent. Cependant, je déplore les préjugés défavorables envers les femmes exprimés par une certaine portion du public québécois. Garçon ou fille, la relève québécoise est authentique et ingénieuse.
Trouves-tu qu’on laisse assez de place aux humoristes de la relève au Québec?
Pas du tout. Je trouve que le grand public gagnerait à éliminer de son vocabulaire le mot « relève » et réaliser que les humoristes moins connus peuvent être tout aussi bons que ceux qui sont établis.
Complète la phrase : Je serai complètement satisfait de ma carrière le jour où …
Je serai en mesure de répondre à cette question !