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Littérature: on craque pour «Enlève la nuit» de Monique Proulx

L'écrivaine Monique Proulx Photo: Yves Provencher/Métro

Fidèle à elle-même, l’écrivaine montréalaise Monique Proulx nous élève avec son plus récent roman, Enlève la nuit.

On y retrouve Markus, personnage découvert dans sa sublime œuvre chorale Ce qu’il reste de moi. Ce jeune juif hassidique qui vient de fuir sa communauté fermée vit une véritablement renaissance, faisant ses premiers pas dans le «Frais Monde» comme un étranger dans sa propre ville.

Il est question ici des splendeurs et misères du quotidien dans la jungle urbaine montréalaise, des petits hasards en apparence insignifiants qui changent le cours d’une vie et du feu sacré que chacun.e porte en soi. Bref, des grands thèmes qu’explore toujours avec finesse et lumière Monique Proulx.

On s’attache drôlement à Markus et ses ami.e.s écorché.e.s, ces «désintégrés mal adaptés», comme il les décrit lui-même dans ce roman écrit au «je».

Griffonner dans mon cahier m’a hissé sur un tabouret à l’intérieur de moi-même, et de là, c’est comme si je voyais tout avec détachement et amabilité, y compris les pires parties de moi-même, pleutrerie et mollesse et maladresse. On dirait même que je suis heureux.

Extrait du roman Enlève la nuit

Enlève la nuit est en librairie aux Éditions du Boréal.

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