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«Cœur de trucker»: l’amour est dans le camion 

P-A Méthot anime la nouvelle téléréalité «Cœur de trucker». Photo: Unis TV

Unis TV lance la première téléréalité de son existence, la sympathique et attachante Cœur de trucker, animée par P-A Méthot. S’il s’agit un terrain inconnu pour la chaîne, qui a déjà commandé une deuxième saison, c’est tout le contraire pour Attraction, qui produit ce concept original semblable à son grand succès L’amour est dans le pré.  

Évidemment, la nouveauté est une proposition à part entière. Reste qu’on y retrouve cette même volonté de parler des réalités d’un métier méconnu, puisqu’on découvre le quotidien de camionneur.euse.s de la même manière que l’on a pu mieux comprendre la vie d’agriculteur.trice.s ces dernières années.  

Surtout, travailler dans le transport de marchandises, tout comme évoluer dans le milieu agricole, vient avec son lot d’embûches pour les rencontres amoureuses.  

Pas facile de rencontrer l’être aimé 

Les absences fréquentes et prolongées des camionneur.euse.s impliquent qu’il n’est pas évident de trouver sa douce moitié. Un cercle vicieux s’enclenche: en étant célibataires, ces personnes travaillent plus, minant davantage leurs chances de rencontrer l’âme sœur.  

C’est là qu’intervient Cœur de trucker, la téléréalité accompagnant trois camionneurs et une camionneuse à travers leurs rencontres avec quelques personnes qui se sont inscrites dans l’espoir de voir naître une étincelle amoureuse.  

On fait donc la connaissance de Jonathan, 28 ans. Le fier camionneur depuis une décennie est fixé sur une chose: son désir d’avoir des enfants (oui, ce genre de conversations arrive aussi vite que dans L’amour est dans le pré!).  

Coraly, 21 ans, est camionneuse depuis déjà quelques années. Fonceuse, elle sait que ce métier n’est pas toujours sécuritaire pour les rares femmes qui le pratiquent – elles se connaissent d’ailleurs toutes, tellement elles sont peu nombreuses. «J’ai déjà eu peur dans des truck stops», admet-elle pour expliquer pourquoi son chien est toujours avec elle dans son camion.  

Junior, 42 ans, est le plus grand amateur de country du groupe – tant mieux pour lui, comme l’entraînante chanson-thème est signée par Matt Lang et Étienne Joly. «Faut pas qu’elle soit jalouse, parce que j’ai toujours été connu comme celui qui fait danser les filles», avertit l’amateur de danse en ligne qui est aussi père d’un garçon. Yeehaw!  

À 50 ans, Dominique est le doyen de cette première saison. Papa de deux ados, célibataire depuis quelques années, il est plus réservé que les trois autres, mais a l’air tout aussi motivé à faire des rencontres.  

L’amour sur la route? 

Individuellement, chacun.e croise d’abord le chemin de P-A Méthot, qui leur présentera par la suite cinq prétendant.e.s.  

L’humoriste prend peut-être parfois un peu trop de place dans son animation, alors que son rôle est d’abord de mettre en valeur les autres, mais il établit visiblement des connexions sincères avec les camionneur.euse.s, qui s’ouvrent à lui rapidement et avec aisance. Disons qu’il semble plus naturel dans cet univers que s’il devait être entouré de DJs du Mile End! 

C’est lui qui présente à chaque membre du quatuor deux prétendant.e.s lors des rencontres éclair. Il s’agit de gens que les camionneur.euse.s ont sélectionné en se basant sur les profils qui leur ont été envoyés. De là, les truckers doivent choisir une personne avec qui «faire un petit bout de route», explique la productrice au contenu Julie Bélanger à Métro. Littéralement: la personne choisie embarque dans le camion, en prenant bien soin de retirer ses bottes sur le marchepied. La fierté de son véhicule, ça passe par sa propreté, on l’apprend assez vite! 

«On leur dit ensuite de se rendre à tel endroit où une fille les attend. Ils ne savent pas c’est qui, ils ne l’ont pas vue», poursuit Julie Bélanger. Cette personne – un homme dans le cas de Coraly – est sélectionnée par la production parmi les candidatures reçues pour chaque camionneur.euse. 

La dernière ronde de rencontres se déroule à l’aveugle. Après avoir parlé au téléphone avec deux prétendant.e.s sans les connaître, nos truckers doivent en garder un.e seul.e dans l’émission. Ce sont toutefois les deux qui se présenteront, dévoilant ainsi leur visage, mais seulement celle choisie poursuivra la route. Bonjour les malaises! 

Sur les cinq prétendant.e.s, trois auront donc une deuxième rencontre, à la suite de laquelle les camionneur.euse.s élimineront quelqu’un. Une ultime activité avec les deux finalistes se conclura avec le choix final.  

L’amour a-t-il été au rendez-vous durant cette première saison? La nouvelle téléréalité fera-t-elle naître autant de bébés que L’amour est dans le pré? «Ah! Il va falloir regarder les émissions!» répond Julie Bélanger, qui assure toutefois que l’objectif de la production est toujours de former des couples.  

On a de bonnes raisons d’y croire. Comme les prétendant.e.s comprennent la réalité des camionneur.euse.s en s’inscrivant, nul besoin de passer toute la première date à la détailler. Si cet avantage a été bénéfique pour les agriculteur.trice.s, pourquoi ne le serait-il pas pour ces personnes également issues d’un milieu qu’on voit très peu à la télé?  

Cœur de trucker est diffusée sur les ondes d’Unis TV les jeudis à 21h à compter du 6 avril.  

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