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Savez-vous comment on mange un éléphant?

Business team and leader Photo: Métro

Il est facile, quand on entretient des rêves, de se sentir impuissant devant leur ampleur et de se dire qu’ils sont hors de portée tellement ils nous semblent lointains.

C’est normal. Un rêve, pour qu’il puisse mériter ce nom, doit représenter un défi assez important pour que votre motivation suffise à le mettre en branle.

La motivation initiale ne suffit cependant pas; les efforts, le temps et les obstacles peuvent venir à bout de notre persévérance. Il faut donc disposer de stratégies susceptibles de prendre le relais quand la motivation s’essoufflera.

La première stratégie consiste à se garantir des petites victoires en chemin en coupant notre projet en petites étapes. Par exemple, si je souhaite écrire un livre de 30 000 mots, je me donnerai 30 défis de 1 000 mots chacun. De cette manière, je pourrai célébrer des succès régulièrement et m’assurer de relancer ma motivation chaque fois.

Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir des petites victoires. Teresa Amabile a fait une étude montrant que le sentiment d’avoir avancé constitue le facteur numéro un qui donne l’impression que la journée a été bonne, ce qui induit un sentiment d’accomplissement renforçant l’estime de soi et la foi en l’avenir.

La deuxième stratégie demande de faire la différence entre ce sur quoi on a du contrôle et ce qui nous échappe complètement. De cette manière, vous vous assurez de ne pas vous fixer des objectifs sur lesquels vous n’avez aucune prise.

Par exemple, si vous devez organiser le pique-nique annuel de votre entreprise, vous avez certes du contrôle sur le choix du menu, les activités et les invitations. Mais n’allez pas vous dire que vous devez contrôler la température! C’est dame Nature qui est responsable de cet élément.

Faites la part des choses et sachez lâcher prise devant les tâches qui ne vous reviennent pas. Sinon, des événements pourraient vous influencer et vous amener à remettre en question les projets qui vous sont chers.

Comment mange-t-on un éléphant? Une bouchée à la fois, naturellement. Et si vous respectez ces deux principes, vous remarquerez que votre persévérance s’en trouvera renforcée.   Retenez ce que disait Ed Sheeran: «Tout ira pour le mieux à la fin. Si ça n’est pas mieux, c’est que ce n’est pas la fin.»

Notre chroniqueur publie une série de 10 articles sur la psychologie positive. Lisez-les tous ici.

www.lagrenouilleorange.com

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