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Secrétariat médical: une profession au féminin

Le métier de secrétaire médicale ne craint pas la crise économique. Le nombre de postes à pourvoir dans ce domaine n’a jamais été aussi important.

Les secrétaires médicales sont recherchées dans tous les secteurs de la santé, aussi bien dans les cabinets de médecins que dans les cliniques médicales, les CLSC, les cliniques dentaires, les bureaux d’optométristes ou les hôpitaux. Mais à quoi est due une telle pénurie de main-d’Å“uvre?

Changements démographiques en cause

Ces besoins urgents de personnel s’expliquent par la croissance démographique et le vieillissement de la population, qui favorisent le développement des lieux de santé, selon Emploi-Québec.

Cette forte demande de personnel qualifié en secrétariat médical va aussi de pair avec les nombreux départs à la retraite qu’enregistre la profession. Emploi-Québec évoque une autre raison à cette abondance de postes à pourvoir : la forte concentration de la main-d’Å“uvre féminine dans le secteur. De ce fait, les congés de maternité sont fréquents et rendent nécessaire l’embauche de personnel suppléant.

Forte présence féminine
La profession compte environ 99 % de femmes, par rapport à 47 % pour l’ensemble des professions dans la province en 2006, selon Emploi-Québec. La commission scolaire Marguerite-Bourgeoys offre la formation de secrétaire médicale et de mémoire. «Nous n’avons jamais eu une inscription masculine», explique Michel Filion, conseiller en formation de l’établissement.

Le taux de placement du centre de formation pour cette profession est de 100?%. «Il y a deux ans, le CHUM avait besoin, pour seulement trois hôpitaux, de 250 secrétaires médicales. Chaque année, les institutions médicales se livrent une bataille féroce pour combler tous leurs postes vacants dans cet domaine», précise M. Filion. 

Un diplôme d’études professionnelles (DEP) en secrétariat et l’attestation de spécialisation professionnelle (ASP) en secrétariat médical sont généralement les qualifications requises. L’attes­tation d’études collégiales (AEC) en transcription médicale peut aussi être demandée par les établissements du réseau de la santé.

«Il est nécessaire de connaître la terminologie médicale pour pouvoir retranscrire les propos des médecins et la maîtrise des logiciels de bureautique courants est recherchée», explique Michel Filion.

À Montréal, quatre centres proposent une formation spécifique en secrétariat médical. La durée de formation peut aller de quatre mois à trois ans d’études postsecondaires. 

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