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Les Canadiens plus sûrs de leur emploi

Alors que plusieurs profitaient de la fête du Travail lundi, les Canadiens disent se sentir plutôt détendus face à leur carrière, et plus de la moitié affirment qu’ils sont plus sûrs de leur emploi maintenant que par rapport à l’année dernière, selon le sondage annuel de la fête du Travail de Monster.ca.

Le sondage réalisé par Harris/Decima, pour lequel ont été interrogés plus de mille Canadiens, révèle que 57 % d’entre eux pensent qu’ils ont une meilleure sécurité d’emploi aujour­d’hui comparativement à il y a un an (46 % des Canadiens considéraient avoir une bonne sécurité d’emploi l’an dernier), et 29 % se sentent moins en sécurité (contre 38 % l’an dernier). «Le degré de confort est bien supérieur à celui de l’an dernier, explique Peter Gilfillan, vice-président principal des ventes internationales et directeur général de Monster Canada. Les Canadiens ont davantage con­fiance et ils aiment leur emploi, bien que l’économie déconcerte encore un petit peu plusieurs d’entre eux.»

La crainte de la récession persiste

La principale ombre au tableau est la crainte de la récession. Près d’un Canadien sur deux (46 %) pense que le Canada retombera en récession l’an prochain, contre 47 % qui se disent plus optimistes. Cette peur de la récession obtient la plus haute note en Ontario et en Colombie-Britannique, soit à 52 %, et la plus basse au Manitoba et en Saskatchewan, où seulement 35 % des répondants en craignent une autre prochainement.


Les célibataires travaillent-ils plus?

Les jeunes avaient leur mot à dire sur le dernier sondage sur l’emploi. La majorité des travailleurs de 18 à 24 ans (69 %) ont affirmé que les céliba­taires risquent davan­tage de se faire demander de travailler le soir et la fin de semaine que les gens mariés. Toutefois, plus de la moitié des répondants mariés ne pensent pas que leurs employeurs fassent de la discrimination à l’endroit des travailleurs célibataires ou sans enfants, d’une manière formelle ou informelle.

«L’équilibre travail/vie privée devient la principale priorité d’un plus grand nombre de Canadiens, déclare John Kervin, professeur de sociologie à l’Université de Toronto. Mais il y a un prix à payer à cela, et il semble bien que ce sont les jeunes travailleurs célibataires qui devront compenser pour ce rattrapage.»

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