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Tout pour réussir

Selon les dernières prévisions d’Emploi Québec, plus de 733 000 postes devront être pourvus au Québec entre 2010 et 2014. C’est environ 17 % de toute la main-d’ouvre. Or, un de ces postes sur trois exigera une formation professionnelle au secondaire ou une formation technique au collégial. La campagne Tout pour réussir a donc pour but de faire connaître ces possibilités d’avenir négligées par trop de jeunes.

Le cour de la campagne est son site web, où les 145 métiers sont organisés par grands secteurs d’activité. Il est aussi possible de découvrir les métiers qui présentent des perspectives d’emploi particulièrement intéressantes dans sa région et les formations prometteuses qui y sont offertes.

Fait intéressant, on trouve sur le site un questionnaire nommé l’Orientest, qui aidera les jeunes à distinguer parmi ces métiers ceux qui s’approchent de leurs attentes. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un test validé scientifiquement, ce questionnaire facilite grandement l’exploration des métiers présentés.

Le site propose également les services d’un conseiller en ligne. Les jeunes peuvent lui poser par courriel leurs questions concernant la formation professionnelle et technique. Le conseiller en ligne répondra autant aux préoccupations liées au métier (perspectives d’emploi, salaire, nature des tâches, etc.) qu’à celles concernant la formation qui y conduit (préalables pour l’admission, apprentissages, établissements, etc.)

C’est votre humble chroniqueur qui a la responsabilité de ce dernier service. J’ai eu l’occasion, durant ma carrière, de répondre à quelque 10 000 questions de jeunes et de moins jeunes sur divers sites web. Mais mon expérience sur Tout pour réussir m’a permis de prendre conscience d’une réalité que vous trouverez peut-être surprenante.

Bien sûr, le site Tout pour réussir répond à la question toute simple  «Dites-moi où sont les jobs!», mais il ne fait pas que ça. J’ai souvent entendu des gens dire que répondre à cette question en dressant une liste des emplois en demande était tout ce qu’il fallait pour «orienter» les jeunes. Une fois bien informés, ils se dirigeraient tout naturellement vers les formations qui les prépareraient à ces emplois. C’est un point de vue commun chez les économistes.

Or, je reçois autant de questions sur l’adéquation  entre la personnalité et les talents d’une personne avec des emplois que sur les perspectives d’avenir. Les jeunes ne me demandent pas seulement s’ils auront un job, mais s’ils le trouveront intéressant et si ce travail correspondra à leurs talents. Plusieurs veulent qu’on leur explique comment faire un bon choix de formation, une question qui serait superflue s’il avait suffi de consulter la liste des métiers prometteurs pour y répondre.

Il est donc nécessaire, comme le fait Tout pour réussir, d’offrir les services d’un conseiller en ligne en plus de diffuser des listes de  métiers d’avenir. Ça amène les jeunes à se poser les bonnes questions!

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