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Postes à combler dans l'aérospatiale

Après avoir comblé 2 400 postes en 2010, l’industrie de l’aérospatiale semble sortir progressivement de la crise économique. Serge Tremblay, directeur général du Comité sectoriel de main-d’Å“uvre en aérospatiale (CAMAQ), a rendu publics mardi les résultats du dernier recensement sur les prévisions de main-d’Å“uvre de l’industrie devant des représentants d’une partie des 211 entreprises liées à ce do­maine que compte le Québec. Selon ce recensement, 3 209 postes seront à combler d’ici le 1er janvier 2012.

Pour Josée Péloquin, directrice de l’École des métiers de l’aérospatiale de Montréal, c’est le signe indéniable que le secteur reprend de la vigueur : «Nous sommes en période de reprise. C’est lent, mais dans six mois, nous devrions voir une reprise tangible et probablement très vigoureuse.» L’école s’y prépare déjà et prévoit d’augmenter sa capacité d’accueil de 400 à 1 500 élèves : «Nous allons augmenter la cadence, mettre à jour nos programmes pour nous ajuster aux évolutions technologiques du secteur, former nos professeurs et acheter du nouveau matériel, explique Josée Péloquin. Notre politique est de toujours nous ajuster à la conjoncture.»

L’école, qui offre des programmes formant des ouvriers spécialisés en fabrication et en assemblage, sait assurément anticiper les besoin de l’industrie. En effet, six programmes spécialisés dans les finitions intérieures d’avions d’affaires sont en train d’être mis en place, alors que Bombardier a signé il y a quelques jours le plus gros contrat de vente d’avions d’affaires de son histoire. Ces nouveaux programmes formeront par exemple des ouvriers spécialisés en ébénisterie ou en rembourrage de sièges. Des travaux d’agrandissement devraient débuter d’ici la fin de l’année.

Josée Péloquin estime que c’est le moment idéal pour se lancer dans une carrière en aérospatiale : «Je conseille à tous les passionnés d’aérospatiale de s’inscrire maintenant, pour compléter leur formation dans un an et demi. Ils sortiront de l’école en 2012, ce qui sera le moment idéal.» Pour le moment, les secteurs en demande sont les techniques d’usinage, la tôlerie de précision et le montage de câbles et circuits.

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