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Deux entrepreneures aident les restaurateurs en lançant Weekendeurs

Afin d’aider les restaurateurs dans le contexte économique difficile de la pandémie, deux femmes du Sud-Ouest ont fondé Weekendeurs, une plateforme Web de distribution de plats prêts à cuire. Cette formule permet aux gens à la maison de compléter le repas en quelques étapes seulement.

En mars, Kassandra Brochu et Anne-Marie Giguère ont eu l’idée de rassembler les recettes et préparations de chefs montréalais afin de les aider à passer au travers cette épreuve.

Fortes d’une expérience combinée de plusieurs années dans la restauration, les deux femmes d’affaires du Sud-Ouest de 27 et 30 ans respectivement, ont décidé de donner un coup de pouce à l’industrie.

«On s’est mis à réfléchir à une manière de pouvoir continuer à offrir aux gens des restos, tout en pouvant garder et optimiser leur nourriture. Quand on se fait livrer par un service de livraison plus traditionnel, le plat a perdu de la chaleur», explique Kassandra Brochu.

Avec la popularité grandissante des boîtes-repas à emporter et des recettes prêtes à cuisiner, les deux femmes d’affaires souhaitaient profiter de l’occasion pour proposer une alternative face à d’autres entreprises qui proposent un format similaire. Aussi, Weekendeurs ne nécessite aucun abonnement.

«Avec l’arrivée des menus un peu plus style ‘épicerie’ [dans les] restaurants, ça nous a donné l’idée de créer une plateforme pour regrouper les plats de ce type», affirme-t-elle.

Aider les restaurants

Même si Weekendeurs a été fondée il y a quelques mois à peine, une variété de choix permet aux clients de trouver ce qu’ils souhaitent, que ce soit pour un pique-nique à l’extérieur ou encore une cuisson sur un BBQ.

«On peut commander de plusieurs restaurants à la fois. […] C’est un service qui encourage beaucoup la convivialité. Recevoir chez soi, quand on a le droit, c’est le fun. Ça fait partie de l’esprit de notre service», souligne pour sa part Anne-Marie Giguère, cofondatrice de l’entreprise.

«Il y a des chefs qui ont mis de l’amour là-dedans et qui ont pris du temps à élaborer ces recettes-là.» – Kassandra Brochu, cofondatrice de Weekendeurs.

La création de cette entreprise dans une période difficile peut sembler risquée, pour certains, mais pas pour les cofondatrices.

«Dans ces moments-là, il y a deux manières de voir les choses : être un peu découragées et se demander ce qu’il va se passer ou utiliser cette opportunité-là pour se mettre en action et essayer de se sortir de cette situation», mentionne Mme Brochu.

Il faut dire que le moment était le bon pour se lancer dans cette industrie puisque cette initiative vient en aide aux restaurateurs.

Équitable

Selon les cofondatrices, le but de leur entreprise est également de répondre à une faille dans le système de livraison du Québec. Les grands noms de l’industrie, comme Uber ou DoorDash, demandent environ 30% de marge aux restaurateurs, contrairement à 15% pour Weekendeurs.

«Il n’était pas question pour nous de monter un service qui ressemblait aux autres et qui allait manger la laine sur le dos des restaurateurs», indique Mme Giguère.

Même si les restaurants proposés sur leur plateforme Web sont en partie des entreprises du Sud-Ouest, les cofondatrices de Weekendeurs affirment que d’autres endroits un peu partout à Montréal devraient s’ajouter au cours des prochaines semaines. En début de deuxième vague de COVID-19, les deux entrepreneures affirment qu’elles sont prêtes à répondre à la demande.


Quelques restaurants participants

  • Sumac
  • Mauvais garçons
  • Grumman’78
  • Moleskine
  • Street Monkeys
  • Tendresse
  • Wellington

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Second Cup: la boisson végétale à l’avoine est là pour rester!

Après avoir été la première chaîne nationale à offrir la populaire boisson végétale, le détaillant canadien de cafés de spécialité Second Cup confirme sa présence permanente au menu.

Second Cup propose la boisson végétale d’avoine à son menu depuis le printemps dernier et, en réponse à la réaction positive de la clientèle, il vient d’inscrire la boisson d’avoine Barista Series à son menu permanent.

La boisson d’avoine est l’une des boissons végétales connaissant la croissance la plus rapide au pays

La demande pour la boisson d’avoine a connu une hausse importante au cours des récentes années, principalement à cause de son empreinte durable et son goût supérieur. D’ailleurs, selon Bloomberg Business, les ventes au détail de boissons d’avoine aux États-Unis sont passées de 4.4 millions $ en 2017 à 29 millions $ en 2019, surpassant l’amande en tant que substitut non laitier connaissant le plus grand essor. La production de la boisson d’avoine nécessite 80% moins de terres et 20 fois moins d’eau que celle du lait traditionnel et — ce qui est particulièrement important pour les amateurs de café — son goût crémeux et sa texture onctueuse en font la compagne idéale du café.

Nouveautés d’automne

Les cafés Second Cup offrent la boisson d’avoine comme choix non laitier dans tout le menu, en plus de boissons vedettes comme le Flat White avec boisson d’avoine et le Café glacé Flash Moka avec boisson d’avoine. Le substitut non laitier, qui a joué un rôle de premier plan dans le menu du printemps, continuera sur sa lancée cet automne, avec l’introduction du Latte citrouille et épices avec avoine. C’est avec grande fierté que Second Cup propose ce grand favori automnal en version végétalienne, qui sera offert à compter du 8 septembre prochain.

Les cafés Second Cup utilisent la boisson d’avoine de marque Pacific Foods qui, en plus d’être végétalienne et sans soja, noix, produits laitiers ni carraghénane, ne contient aucun ingrédient génétiquement modifié.


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Un macchiato au caramel livré à sa porte

À compter d’aujourd’hui, les Québécois peuvent faire livrer la plupart des articles du menu courant de Starbucks® grâce au lancement de Starbucks à votre porte, propulsé par Uber Eats.

Le projet pilote sera offert dans 10 magasins, notamment à Montréal, Laval, Dollard-des-Ormeaux, Mont-Royal et Boucherville.

L’ajout du service de livraison au Québec fait partie d’une expansion à l’échelle nationale qui permettra d’inclure des douzaines de magasins Starbucks additionnels à la plateforme Uber Eats, afin de mieux servir les besoins croissants et changeants de la clientèle aux quatre coins du pays.

Il est possible d’accéder à Starbucks à votre porte par l’application mobile d’Uber Eats, versions iOS et Android.

Capture d'écran de la nouvelle application mobile Starbucks à votre porte

Du mardi 25 août au lundi 31 août 2020, il n’y aura aucuns frais de livraison pour toutes les commandes de 15$ et plus.

Autre nouveauté

Dès aujourd’hui, l’entreprise offre les produits de l’automne dans les magasins Starbucks partout au Canada, notamment le duo emblématique de boissons à la citrouille, soit le latte à la citrouille épicée et le café infusé à froid crème à la citrouille, ainsi que le moka au caramel salé et les pâtisseries saisonnières, à savoir le scone à la citrouille et le muffin citrouille et fromage à la crème.

De plus, les clients peuvent maintenant personnaliser leurs boissons favorites, qu’il s’agisse de boissons courantes ou de boissons offertes seulement pendant l’automne, au moyen du quatrième substitut de produit laitier à figurer sur le menu des magasins Starbucks au Canada, la boisson à l’avoine. Afin de marquer le lancement de la boisson à l’avoine dans tous les magasins au Canada cet automne, Starbucks Canada a créé le café Flat White pomme et avoine. Offert exclusivement au Canada, il est préparé avec de l’espresso signature, de la boisson à l’avoine vapeur et du sirop de pommes, le tout garni de sucre aromatisé au clou de girofle.

Gamme des produits Starbucks offerts à l’automne 2020

Latte à la citrouille épicée

Latté à la citrouille épicée de Starbucks

Espresso signature avec du lait et rehaussé par des arômes de citrouille, de cannelle et de muscade. À savourer avec de la crème fouettée et une garniture aux véritables épices pour tarte à la citrouille.


Café infusé à froid crème à la citrouille

Café infusé à froid à la crème de citrouille de Starbucks

Du café infusé à froid Starbucks® sucré par du sirop à la vanille, nappé de mousse froide de crème à la citrouille et saupoudré d’une garniture à la citrouille épicée.


Flat White pomme et avoine

Flat white pomme et avoine de Starbucks

Offert uniquement au Canada, ce café combine l’espresso signature avec de la boisson à l’avoine à la vapeur et du sirop de pomme, garni de sucre aromatisé au clou de girofle.


Latte à l’avoine

Flat white pomme et avoine de Starbucks

La boisson à l’avoine parfaitement moussée et l’espresso signature sont combinés pour obtenir un latte réconfortant.


Moka au caramel salé

Moka au caramel salé de Starbucks

Un espresso et du lait avec de la sauce moka et du sirop à la noix caramélisée, garni de crème fouettée sucrée, de sauce au caramel et d’un mélange de sucre turbinado et de sel de mer.


Frappuccino moka au caramel salé

Frappuccino de starbucks

De la sauce moka, du sirop à la noix caramélisée, du café, du lait et de la glace, garni de crème fouettée sucrée, de sauce au caramel et d’un mélange de sucre turbinado et de sel de mer.


Les pâtisseries

Pâtisseries d'automne

Scone à la citrouille

Un scone à la citrouille épicée garni de fromage à la crème sucré.

Muffin citrouille et fromage à la crème

Parfaitement épicé, le muffin à la citrouille est garni de fromage à la crème sucré et saupoudré d’éclats caramélisés de graines de citrouille au goût sucré-salé.

Pain à la citrouille

Un pain légèrement épicé à saveur de citrouille avec des éclats de graines de citrouille.


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Boba Boba: nouveau«thé» perlée pour se rafraîchir tout l’été

En cette période caniculaire, il n’y a rien de mieux que d’aller se rafraîchir au nouveau comptoir Boba Boba qui vient d’ouvrir sur Sainte-Catherine! Ce qu’on y trouve? Des thés aux perles de tapioca préparés par nul autre que le célèbre mixologue Lawrence Picard.

Depuis le 9 juin dernier, Lawrence Picard et son associé Yann Lévy (Gokudo, Escondite, Koa Lua, Hanzo, Biiru, etc.) proposent aux Montréalais assoiffés des thés aux perles (bubble tea). Originaire de Taïwan, la boisson est un mélange de thé froid et de lait (ou de boisson végétale) parfumée avec diverses saveurs et additionnée de boules de tapioca noires. On la consomme avec une paille de gros diamètre afin d’aspirer les perles de tapioca.

Les deux professionnels du monde de la restauration et de la mixologie souhaitent amener leur expertise dans la conception des boissons afin d’en faire des thés de haut niveau. À cet effet, les ingrédients utilisés sont de grande qualité, comme le matcha Uji de dégustation qui a un pouvoir d’émulsion puissant et une texture veloutée, ou encore le sucre noir, qui est un sucre japonais non raffiné aux notes de réglisse et de cacao.

Et si la qualité des ingrédients n’est pas un incitatif à goûter aux thés, un coup d’œil au menu le sera assurément. Les amateurs de parfums floraux succomberont au Teachi, qui se compose de thé au jasmin, de litchi, de sirop de roses, de fleurs séchées et de bobas au sucre de palme. Quant à ceux qui aiment les saveurs sucrées, le Susuwatari avec son thé au sésame noir, son lait de riz, ses poires, sa sauce au chocolat et ses bobas au sucre noir répondra à tous leurs désirs.

Boba Boba est ouvert du mardi au dimanche, de midi à 21h. Il se situe au 1972, Sainte-Catherine O, près de la rue du Fort.

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Art Kombucha: lancer un produit en pleine pandémie

Alors qu’il n’est déjà pas évident de s’aventurer dans le monde des affaires, se lancer pendant que le monde entier est sur pause demande beaucoup d’ingéniosité.

Ivan Marenco et Christine Albert sont les deux cofondateurs de l’entreprise québécoise Art Kombucha, la première société canadienne à fabriquer du kombucha alcoolisé.

Créée en 2019, Art Kombucha a produit ses premières boissons l’été dernier et a procédé à un prélancement dans le but de tâter le terrain.

«Afin d’obtenir un produit de qualité, il m’a fallu deux ans de recherche et de développement dans ma cuisine, explique Ivan Marenco. Je n’ai pas réussi du premier coup. J’ai aussi mis deux ans parce qu’au Québec et au Canada, il n’y a pas d’autres entreprises qui fabriquent du kombucha alcoolisé. Je n’avais pas d’aide.»

Commercialisation de Art Kombucha

C’est donc au début de l’année 2020 que l’entreprise comptait faire connaître ses produits en procédant à des dégustations à travers la province. Mais la pandémie de la COVID-19 a changé la donne.

«Ça a été assez horrible, affirme M. Marenco. En tant que nouvelle entreprise, on passe le plus clair de notre temps à chercher des points de vente. La pandémie a rendu cela presque impossible.»

«Les dégustations étaient un point majeur dans notre stratégie de commercialisation; on avait recruté des gens pour faire déguster les boissons en mars, mais tout est tombé à l’eau», souligne Christine Albert.

Un produit québécois unique

Sans sucre et naturellement produit par les levures du kombucha lors de la fermentation, le taux d’alcool de chaque canette est de 4,5%.

«Étant donné qu’on ne pouvait pas se déplacer pour faire connaître nos produits, on a écrit des lettres à la main et on les a envoyées dans une cinquantaine de points de vente.» Ivan Marenco, cofondateur de Art Kombucha

«La plupart des compagnies canadiennes de kombucha travaillent fort pour limiter la production d’alcool pendant la fermentation. De notre côté on s’est dit, pourquoi ne pas exploiter ce potentiel festif du kombucha?» explique le jeune entrepreneur. Côté goût, la boisson est un peu moins acidulée que le kombucha auquel le consommateur est habitué.

«On souhaite rendre le produit accessible au plus grand nombre possible, souligne Ivan. J’ai été frappé de constater à quel point beaucoup de monde ne connaît pas le kombucha. Lorsque nous avons fait des dégustations en dehors de Mont- réal, environ 50 % des gens n’en avaient jamais entendu parler», précise-t-il.

Bénéfique pour la santé?

Le kombucha traditionnel est reconnu pour ses bienfaits pour la santé; en est-il de même pour le kombucha alcoolisé? «Oui et non!» avance M. Marenco. «On n’a pas le choix d’avoir un produit stable à cause des normes canadiennes sur les boissons alcoolisées. On doit donc microfiltrer le produit pour enlever les bactéries. Au final, le kombucha n’a pas les propriétés probiotiques profitables à la flore intestinale, mais il conserve son activité antioxydante et ses molécules organiques.»

Confectionnés à Montréal, les kombucha alcoolisés se déclinent en quatre saveurs, et sont offerts dans plusieurs supermarchés.

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Des écrans protecteurs design pour les commerces

La célèbre décoratrice et designer Manon Leblanc lance sa collection d’écrans protecteurs design en plexiglas imaginée pour les commerces.

Lors de la réouverture des commerces, beaucoup de choses auront changé. Les contacts entre clients et commerçants devront être limités au maximum. Afin de ne pas dénaturer les plus beaux décors des commerces de la province, la designer Manon Leblanc propose d’installer des panneaux de plexiglas décoratifs.

Plusieurs modèles d’écrans protecteurs sont offerts sur la boutique en ligne et vendus au pied carré, tandis que d’autres peuvent être créés sur mesure afin de s’intégrer parfaitement au décor.

«L’objectif est d’offrir des produits de qualité que les commerçants peuvent s’offrir.» Manon Leblanc, décoratrice et designer

«La production est commencée, confirme Manon Leblanc dans un communiqué, on produit des panneaux afin de permettre aux commerces québécois de rouvrir leurs portes ou de préparer leur réouverture en toute sécurité, non sans brimer leur style ou leur décor actuel.»

Le plexiglas utilisé par la designer est translucide et laissent filtrer la lumière en plus d’être durable, facile à nettoyer et modulable. Les panneaux décoratifs signés Manon Leblanc sont disponibles en trois formats : de table, fixés au sol ou suspendus. Entièrement conçus et réalisés au Québec, ils sont réalisés avec des matières de qualité, durables, lavables, sécuritaires. Et esthétiques.

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Coronavirus : la cohue chez les agences de voyages

Au temps du coronavirus, c’est la cohue chez les agences de voyages de Montréal. Celles-ci font face à deux défis : assurer dans les meilleurs délais le rapatriement des voyageurs montréalais encore à l’étranger et faire face à une vague d’annulations de croisières et de vols vers des destinations vacances.

Les conseillers en voyage y vont au cas par cas. Chaque dossier ayant ses particularités.

La majorité des clients reçoivent des crédits-voyages, mais certains grossistes commencent à verser des remboursements.

«Actuellement, nous sommes très occupés. Une partie de notre clientèle est composée de comptes de missions humanitaires à l’étranger. Très souvent, les travailleurs humanitaires sont situés à trois ou quatre heures de l’aéroport, voire beaucoup plus. Dans l’un des cas, il a fallu revoir les conditions de retour quatre fois pour le même rapatriement», explique Audette Thomas, copropriétaire du Club Voyages Malavoy, de la rue Beaubien Est à Rosemont.

Lors de l’entrevue réalisée, elle est son équipe de conseillers en voyage œuvraient dans un contexte de course contre la montre, de plus en plus de pays annonçant qu’ils fermeraient leurs frontières dans les jours suivants, alors que les compagnies d’aviation annulaient un nombre croissant de vol.

Une situation que partage l’équipe de Sylvie Moscatel, directrice de Voyages en direct Anjou, agence située à l’extrémité est de la rue Beaubien. Elle précise que de son côté : «nous sommes  très, très occupés depuis que le premier ministre Legault a décrété la fermeture des écoles et que le premier ministre Trudeau a dit aux gens de ne plus voyager. Nous sécurisons nos clients et nous leur rappelons les directives concernant la mise en quarantaine applicable lorsqu’ils seront de retour».

Par ailleurs, Mme Thomas indique que des personnes ayant acheté leurs forfaits vacances ou leurs billets d’avion sur Internet ou directement auprès de transporteurs aériens appellent à l’agence pour obtenir de l’aide. «Nous leur disons non. Depuis quelques semaines, les changements surviennent très rapidement. Nous sommes surchargés. Nous nous occupons de nos clients.»

Elle croit aussi que la crise des transports découlant de la pandémie de COVID-19 changera le portrait dans l’industrie du voyage.

Conseiller aux clients de ne pas partir

Mme Moscatel souligne que la propriétaire de l’agence qu’elle dirige, Marie Éthel Bouchard, a vécu la crise aérienne découlant de l’attentat du 11 septembre 2001. Celle-ci a vu venir ce qui allait arriver.

«Notre agence vend beaucoup de voyages de groupe et de croisières. Depuis plusieurs jours, nous ne vendions plus de voyages. Devant l’évolution de la situation mondiale, on déconseillait aux clients de partir».

Sécurité des conseillers

Afin d’assurer la sécurité de leur personnel, les bureaux des deux agences sont fermés au public depuis l’ordre de distanciation sociale.

«On ne reçoit plus personne dans le bureau,. On fait le suivi avec les clients par téléphone ou par courriel. Les gens comprennent la situation», rapportent Mmes Moscatel et Thomas. Actuellement, comme les agences ne vendent pas. Il n’y a pas de rentrées d’argent. Voyages en direct Anjou compte une soixantaine d’agents extérieurs. «On souhaite que les mesures gouvernementales de sécurité financière couvriront les conseillers», espère Mme Moscatel.

 

 

 

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À la santé des bières québécoises, Cheers!

Un dépanneur de bières de microbrasseries du Québec, accessible en ligne et dans un local du quartier de Pointe-Saint-Charles, propose une expérience brassicole inédite aux Montréalais. Cheers!

Passionnée de bières locales et de technologies, l’une des fondatrices de Cheers, Catherine Roux, a eu l’idée d’en faire un concept unique au Québec. «On veut démocratiser l’achat de bières en ligne, comme ça se fait déjà aux États-Unis, pour faciliter la vie des consommateurs et les rapprocher des microbrasseries locales», explique-t-elle.

Bières de qualité à domicile

Avec son service de livraison à domicile, Cheers fera le bonheur des plus frileux cet hiver! Au-delà de son aspect pratique, cette initiative permet aussi de découvrir des produits fabriqués dans la province par des entrepreneurs passionnés et qui ne sont pas forcément sur les tablettes des dépanneurs de quartier.

Cheers est situé 2035 rue Wellington, à Montréal
Cheers est situé 2035 rue Wellington, à Montréal

«On tient à rencontrer tous nos brasseurs partenaires et à avoir des contacts privilégiés avec eux pour s’assurer que leurs valeurs rejoignent les nôtres», explique Catherine Roux, qui est également la conceptrice de l’appli Passeport en fût.

Grâce à un système d’inventaire connecté, Cheers permet aux consommateurs de voir les bières disponibles à l’achat en temps réel. Une variété d’«incontournables» est offerte à l’année, ainsi qu’une sélection de bières plus originales à tester au fil des saisons.

Fancy, mais sans chichis

L’entreprise offre également d’accompagner les consommateurs dans leur découverte brassicole en prenant rendez-vous pour une dégustation personnalisée avec un expert.

Le local est un ancien bar rénové dont le cachet a été judicieusement conservé. Il pourrait presque faire office de musée tant la décoration et les étagères bien alignées donnent envie de tout goûter.

«On veut montrer que la bière est un produit de qualité qui se déguste au même titre que le vin. Conditionnée dans une belle bouteille qu’on est fier d’offrir quand on va souper chez des amis», dit Catherine Roux.

Fancy, mais sans chichis, la bière québécoise a donc de bonnes raisons de trôner sur les tables de fêtes cette année!

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Le métier de boulanger se réinvente

«Les boulangers confectionnent et mettent en forme des pâtes à pain, contrôlent la fermentation et font cuire des produits de boulangerie.» Cette description du métier de boulanger d’Emploi Québec est en voie d’être revue.

Une nouvelle boulangerie a ouvert ses portes le 9 octobre dernier dans Villeray: la boulangerie Jarry. À son bord, on retrouve le boulanger Dominique Gauvrit. Formé en France, et ayant fait ses classes chez Première Moisson, Dominique a jugé important d’ajouter une corde à son arc.

«La particularité de notre boulangerie, c’est qu’on a un moulin, on moud nos grains nous-même, on fait notre propre farine», explique-t-il.

Plusieurs raisons ont amené Dominique Gauvrit à choisir la double profession de boulanger-meunier: «Je travaille des grains biologiques provenant d’agriculteurs locaux, et il est essentiel pour moi de fabriquer des pains ayant de grandes qualités nutritives. À une certaine époque, le pain était le produit le plus consommé dans le monde, il constituait environ 70% de l’alimentation des gens, et personne ne souffrait de carences nutritionnelles. En contrôlant mes farines, je peux faire des pains nutritifs et savoureux. Il n’y a pas de farine raffinée ici.»

«Nos farines sont plus complexes, plus nutritives, plus savoureuses, et elles me permettent d’offrir un pain bon pour le corps et pour l’âme, un pain qui fait du bien!»-Domnique Gauvrit, boulanger et propriétaire de la Boulangerie Jarry

L’agriculteur

En plus de vouloir offrir des pains de qualité à ses clients, M. Gauvrit souhaite faire rayonner le métier d’agriculteur. «Je souhaite me rapprocher de l’agriculteur et promouvoir son travail. Le fait de faire ma farine raccourcit la chaîne entre la matière brute et le produit fini, ça crée un lien direct avec la production agricole. Avant d’ouvrir la boulangerie, je suis allé discuter avec les agriculteurs, je me suis rendu sur place pour visiter les champs de blé. Voir de près leur travail, les écouter parler de leurs astuces afin d’éliminer les produits chimiques de la terre, constater l’immensité des champs et tout le travail que cela implique, ça met en lien avec la matière, ça nous relie au métier», précise M. Gauvrit.

«Mes parents étaient agriculteurs. J’avais donc le désir de me rapprocher de mon origine familiale, de bien nourrir les gens, de travailler en relation directe avec les travailleurs de la terre, de leur donner de la visibilité», ajoute-t-il. Quand on vit en ville, on perd de vue l’origine des produits, d’où viennent les choses, comment elles sont conçues. Et puis, redonner de la visibilité aux agriculteurs nous reconnecte avec la matière première.

Le meunier

Ne s’improvise pas meunier qui veut! Moudre et transformer des farines demandent une expertise qui s’acquiert avec le temps et la pratique. «Je ne vends pas ma farine, elle ne sert qu’à ma boulangerie. Être meunier, c’est un métier en soit, et cela demande des années de peaufinage pour le maîtriser parfaitement, nuance Dominique. Je n’ai pas la prétention de me dire meunier, je souhaite seulement raccourcir la chaîne avec la matière première et rapprocher les communautés.»

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