Eve Gravel, rédactrice en chef invitée
À quelques jours de la Semaine de mode de Montréal, la designer Eve Gravel, qui célèbre ses 10 ans de carrière ces jours-ci, est la rédactrice en chef invitée de Métro. En plus de commenter l’actualité, elle a demandé à notre collaborateur Vincent Fortier de préparer un reportage sur l’adolescence chez les filles.
Je trouve que le projet est intéressant pour le quartier. C’est le fun qu’il y ait de tels projets, qui motivent les jeunes, qui leur permettent de se garder en santé, de faire du sport.
J’espère toutefois que ce centre sera rassembleur et accessible à tous.
Quand je discute avec des jeunes filles, j’ai l’impression que leurs intérêts sont principalement axés sur comment plaire. Ç’a toujours été comme ça, mais j’ai l’impression qu’aujourd’hui avec les réseaux sociaux, il n’y a plus d’intimité. On peut tout savoir sur tout le monde. On se compare, se dévoile, autant physiquement qu’émotivement.
Qu’est-ce qu’on peut faire pour intéresser les adolescentes à la diversité culturelle? C’est tellement important de connaître d’autres cultures. Ça permet de s’ouvrir sur le monde et d’avoir des rêves, des ambitions.
C’est paradoxal qu’aujourd’hui, avec toute l’information disponible, elles semblent plus préoccupées par ce que quelqu’un de leur entourage a dit ou a fait sur Facebook.
J’encourage les jeunes filles à voyager, à s’informer, à s’ouvrir sur le monde pour avoir ainsi envie de rêver.
Ma première pensée va aux sinistrés. C’est tellement triste de penser que de nombreuses personnes devront quitter leurs maisons. J’ai l’impression qu’il y a plus de catastrophes naturelles qu’avant. Il y a eu les tsunamis en Thaïlande et au Japon, Katrina à La Nouvelle-Orléans…
Ça prend des années pour tout reconstruire et pour que la végétation se reforme. Les gens de La Nouvelle-Orléans venaient de se remettre de Katrina, et voilà qu’Isaac frappe.
Ouf! D’emblée, ce genre de film m’intéresse beaucoup. Il y a une sensibilité, une profondeur humaine. Quand on va voir ce genre de film, on peut mieux comprendre une réalité qu’on ne connaît pas toujours bien. On devient moins ignorant, donc on a moins peur.
Ça peut arriver à n’importe qui d’être malade. Ça doit être vraiment difficile de grandir avec un parent dysfonctionnel.
J’admire le réalisateur d’avoir réussi à faire une œuvre cinématographique avec un sujet aussi personnel.
J’aime bien regarder les matchs du Canadien. C’est rassembleur! Je trouverais ça dommage qu’il n’y ait pas de hockey cette année. J’espère qu’il y aura une entente.