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Pas de panique ou pique-nique

Les chroniqueurs derrière Vas-tu finir ton assiette nous servent leur opinion sur le pique-nique.
Photo: Métro

Quossé ça, ce mot-là? Pique… nique? Contrairement aux idées reçues sur son étymologie, le deuxième mot ne désigne pas d’acte sexuel à la française, mais plutôt une «petite chose sans valeur». Et c’est cela que l’on pique. Voilà qui vous enlève de la pression: pique-niquer, c’est aller manger de la crap, mais au parc. Mais quelle crap, dans quel parc? Petit guide du pique et du nique

Les parcs qui ne font pas l’affaire: le parc immobilier, le parc automobile et le parcomètre (les jeux de mots sont autorisés, avec parcimonie). 

Les parcs qui font l’affaire: celui où il reste encore cinq centimètres carrés de libres pour mettre votre nappe entre les gens qui jouent aux quilles finlandaises, ce jeu qui a l’air d’appartenir à un enfant triste des années 1930. 

Les musts à apporter: Parce que c’est pratique et qu’on n’a pas besoin d’aller sur Ricardo-dotte-com pour savoir comment en faire, on privilégie la chamouiche. Sans oublier l’option végane: les deux tranches de pain avec de la moutarde dans le milieu.  

Si vous possédez un petit barbecue et l’envie de gâcher la journée de la famille plate qui a apporté des sandwichs plates avec votre odeur de réaction de Maillard, vous pouvez faire des grillades en plein air. Sans oublier l’option végane: les deux briquettes avec de la moutarde dans le milieu. 

Si vous rejoignez un groupe, faites comme tous les autres invités et apportez un sac de chips, qui sera ajouté à la pile au milieu de la table. Pile que tout le monde va regarder en se demandant si ça se fait encore, manger en gang dans un même sac, en 2022. 

Quelques règles de courtoisie: 

  • Le Mont-Royal au grand complet n’a pas besoin d’entendre contre son gré votre dernière playlist de trap dubstep fusion eurodance. Ni votre cover personnel de Wonderwall au djembé.  
  • Personne ne vous en voudra si vous oubliez malencontreusement votre kit de spikeball à la maison. Ou dans un dumpster
  • Si vous voyez une guêpe, restez calme et ne tentez pas de la chasser. Elle aussi se cherche un logement en bas de 2100 $ pas loin du parc Laurier. 

Enfin, avant de partir, ramassez tous vos déchets, incluant vos canettes vides de Whiteclaw et votre chum Bruno qui catcalle les femmes qui font du jogging. 

Cette chronique a été écrite avec l’appui financier de l’Association des fourmis du Grand Montréal. 


* Pour vous délecter encore plus de l’humour du duo derrière Vas-tu finir?, direction leur site Web.

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