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Fin du Défi 28 jours sans alcool: 10 témoignages victorieux

défi 28 jours sans alcool
Plus de 13 000 personnes ont participé au Défi 28 jours sans alcool cette année. Photo: iStock

Rester sobre pendant 28 jours, il paraît que ça peut changer la vie. Alors que février vient de se terminer, on est allé voir sur le groupe Facebook «La gang du Défi 28 jours» ce que celles et ceux qui ont relevé le défi avaient à dire. Voici leurs plus beaux témoignages! 

«Dernière journée du défi. Demain première journée d’une quête vers l’amour de moi. Ce défi m’a drôlement ébranlée et m’a secouée si fort qu’il a réveillé ma vraie nature. Mais elle est encore somnolente. Elle est un peu paresseuse. Ça fait trop longtemps qu’elle dort. Je me fais la promesse de l’accueillir et de l’épauler.» 

«J’ai découvert que l’alcool pour moi, c’est une mauvaise habitude. J’ai changé le vin rouge pour de l’eau et je ne m’en porte que mieux. Avec les économies réalisées, je vais me payer des petits luxes qui font du bien!» 

«[Cette] pause d’alcool pour moi a signifié un bien-être complet. Tant dans mon corps [qu’au niveau] psychique. Je me couche plus tôt et par le fait même, me lève tôt, mais à la différence que je pète le feu le matin! Je dors bien sans me réveiller chaque deux heures, je me lève sereine et en forme. Je n’ai plus de nausées le matin. J’ai faim et je m’alimente beaucoup mieux. J’ai commencé à m’entraîner plutôt que de boire une bière ou une coupe de vin. Avant le défi, je buvais environ six consommations par jour. Mes matins étaient pénibles, vaporeux et je me sentais toujours gommée, et, la plupart du temps, avec un bon mal de tête. Il va sans dire que mon teint et ma peau ont meilleures mines aussi. Je ne suis plus boursouflée! Que du meilleur, quoi! De plus, je suis très fière de moi parce que je ne pensais pas en être capable puisque boire faisait partie de mon rituel depuis plus de trente ans! Je suis si heureuse ainsi que je ne recommencerai plus ce fâcheux train de vie nocif! Merci Défi 28 jours! Gratitude à tout jamais!» 

«De mon côté, ma consommation n’est que sociale. Je ne bois jamais à la maison seule. Je ne bois pas non plus quand j’ai mon fils avec moi [garde partagée]. Donc finalement, je ne bois que quelques fois par mois. Mais attention, ce sont des fois mémorables! Je me rends dans les bars pour y rencontrer des amis et boire beaucoup trop. Du vin, des drinks, des shooters, beaucoup de shooters! Ensuite je passe le week-end complètement détruite sur mon divan. En faisant le défi, j’ai perdu l’envie d’aller au bar.» 

«Personnellement, c’est la troisième année pour moi et chaque année je réalise que l’alcool n’est pas nécessairement synonyme de plaisir. Cette année j’ai eu plus d’occasions, des soupers, un mariage, pis j’ai tout de même réussi et j’ai eu du plaisir. Ma soirée la plus difficile a été une soirée forte en émotions. C’est vraiment là que j’ai saisi où était ma fragilité lorsqu’il est question d’alcool… les émotions.» 

«Il y a très longtemps que je pensais à diminuer ma consommation, longtemps comme quelques années. Ç’a été un processus de longue haleine je dirais! J’ai décidé de faire le défi 28 jours sans alcool, mais de le commencer le 22 janvier. Quelle merveilleuse surprise! Je me sens tellement mieux, plus énergique, […] j’ai repris l’entraînement, je dors mieux, et je suis toujours aussi souriante, sinon plus! Quel cadeau inestimable me suis-je fait! Tellement que je vais continuer encore et encore. Je sais que ce sera un jour à la fois, mais pour l’instant, je sais que je veux rester sobre pour le reste de ma vie!» 

«Pour moi c’est un rêve devenu réalité… J’étais fatiguée [de boire] et pas capable d’arrêter. Le travail le matin était pénible, mon sommeil aussi. Je m’en voulais toujours. Je me détestais. La petite voix dans ma tête arrivait le mercredi et plus ça allait, plus j’en voulais. J’avais une deuxième personnalité. Après quelques verres la deuxième arrivait: pas très gentille, ben piteuse… et bien seule dans sa tête à [broyer] du noir. […] Je ne veux plus jamais être cette personne. Aujourd’hui [après] 54 jours, le pire est passé. Je vais au gym, je fais de la danse, je suis en forme, je suis moi-même, je suis vraie, je suis fière alors je ne toucherai plus à ces boissons alcoolisées, merci.» 

«Ma fréquence cardiaque au repos a atteint 52 bpm ce matin! Wow, je pète le feu! Voyez-vous cette belle courbe descendante depuis le début du mois? Coïncidence? Je ne pense pas!» 

«Ce soir, j’ai été invitée chez des amis et j’ai apporté mon gin-tonic sans alcool. J’ai pu résister à l’apéro alors que de délicieux hors-d’œuvre ont été servis et que mes amis buvaient un bon blanc. Ensuite est arrivé le mets principal: un osso-buco. Nam Nam. Le tout était arrosé d’un bon Bourgogne. Encore là, j’ai résisté, mais avec peine et misère. Pas facile, mais j’ai gagné. Je suis pas mal fière de moi.» 

«J’ai réussi le défi et je vais le répéter en novembre, 2 mois par année ce ne sera pas trop. Je vais réduire ma consommation de façon intelligente à l‘avenir. On se sent tellement bien.» 

Le Défi 28 jours en chiffres 
 

  • 13 235 personnes ont participé au défi cette année partout au Québec. 
  • 958 000 $ en dons ont été récoltés par la Fondation Jean Lapointe, qui fait de la prévention auprès des jeunes.  
  • Rien qu’à Montréal, le défi a permis d’amasser 148 488 $ pour un total de 1934 participant.e.s. 
  • Il y a maintenant 10 ans que le Défi 28 jours sans alcool a été créé par la Maison Jean Lapointe. 

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