David Beckham: «Je vais très bientôt accrocher mes sous-vêtements»
Dans sa dernière collaboration avec H&M, David Beckham plonge dans l’univers des maillots de bain. Nous avons discuté caleçons avec l’ancien joueur de soccer à Londres au cours d’une fête privée donnée autour d’une piscine.
Si on ne connaissait l’existence de David Beckham que par l’intermédiaire des panneaux publicitaires, on jurerait qu’il passe sa vie en slip. Et sa dernière collaboration avec la chaîne de boutiques H&M ne ferait rien pour modifier cette impression. Cette fois, le sportif de 39 ans au beau corps tatoué lance une collection de vêtements de bain qu’il qualifie de «simples, inspirés des vieux films de James Bond». Celle-ci se compose de shorts de bain, de slips de bain et de maillots de bain, et vient grossir la collection David Beckham Bodywear pour H&M. C’est sur le toit d’un immeuble, autour d’une piscine, que celui qu’on surnomme Goldenballs a présenté les modèles qui sont sortis dans les boutiques du monde entier le 22 mai dernier.
Métro a discuté avec Becks de ses apparitions dans des films, des nombreuses photos sur lesquelles il pose torse nu et de la raison pour laquelle les slips ajustés sont ses sous-vêtements de prédilection.
Vous avez porté différents styles de maillot au fil des ans. Quel est le modèle que vous avez préféré?
Personnellement, j’ai toujours préféré les maillots les plus petits et les plus serrés. Mais je sais qu’un jour, cela ne me plaira plus autant. Pour l’instant, cependant, comme je le fais depuis que je suis tout jeune, je choisis les modèles petits, moulants et blancs. L’une des premières fois où je suis parti en vacances avec Victoria – cela devait faire huit mois que nous étions ensemble –, je portais un maillot Gucci très serré, qui était assez audacieux, mais je dois dire que j’essayais d’attirer son attention. Je ne porterais pas un modèle aussi moulant aujourd’hui pour aller à la plage avec mes enfants. Ils seraient mal à l’aise.
Parlant de malaise, que pensent vos garçons des campagnes publicitaires où on vous voit si peu vêtu? Êtes-vous de ces pères dont les enfants sont gênés en public?
(Rires) Ils me jettent encore des regards de reproche quand nous passons à côté d’une de mes affiches publicitaires. Remarquez, ma mère fait aussi la même chose. Elle m’appelle souvent pour me dire: «Je viens tout juste de passer à côté d’une immense publicité où tu te montres en sous-vêtements!» Les garçons sont habitués. En fait, ils prennent maintenant des égoportaits devant les panneaux publicitaires où on me voit.
Vous devez demeurer en forme pour ces campagnes. Ne souhaitez-vous pas parfois vous la couler douce en sirotant une bière?
C’est un peu ce que je fais de toute façon. Il faut seulement que je m’assure d’aller m’entraîner le lendemain. Cependant, pour être honnête, je dois dire que je ne m’entraîne pas tous les jours. Mais je conduis tous les jours les garçons à l’école avec ma fille, Harper. Trouver du temps dans une journée pour m’entraîner est assez difficile.
Pendant combien d’années comptez-vous continuer à poser en petite tenue?
Pas beaucoup. Je suis parfaitement conscient du fait que j’ai maintenant 39 ans et que les gens ne sont pas forcément intéressés à me voir en sous-vêtements encore bien longtemps. Je suis toujours à l’aise de le faire, mais je sais que, bientôt, je vais devoir accrocher mes sous-vêtements.
Une fois que vous aurez accroché vos sous-vêtements, pensez-vous faire du cinéma? Une apparition dans un film de James Bond peut-être?
Non, je ne pense pas. La carrière d’acteur ne m’a jamais intéressé: j’ai plongé dans ce milieu, et j’en suis ressorti. J’ai aimé certaines choses, et quand je les ai faites, elles ont toujours été très bien faites. J’ai travaillé avec des réalisateurs fameux, dont Guy Ritchie. Et, bien sûr, jouer dans l’épisode «Sport Relief» de l’émission Only Fools and Horses a été pour moi quelque chose de spécial, mais être un acteur ne m’a jamais vraiment attiré. Mais bon, il ne faut jamais dire jamais.