L'immobilier à Montréal : Un marché prévisible
Il n’y aurait pas de moment idéal pour acheter une propriété à Montréal, selon les acteurs du milieu immobilier. Il existe cependant deux périodes précises où la dynamique du marché immobilier est à son paroxysme : le printemps et l’automne.
«Février est le début de la saison folle, explique Steve Rouleau, agent immobilier affilié chez RE/MAX Du Cartier inc. C’est le moment où, entre autres, les locataires doivent décider où ils vivront le 1er juillet. Certains se tourneront alors vers l’achat d’une propriété, et c’est pour cette raison que le marché du printemps est davantage celui des premiers acheteurs.»
À l’opposé, les ventes effectuées en automne concernent davantage les ménages qui désirent changer de propriété. Il s’agit alors d’un marché orienté vers la revente.
«Il est tout de même possible de trouver une propriété tout au long de l’année», précise Michel Beauséjour, chef de la direction de la Chambre immobilière du Grand Montréal. «L’important est simplement de prendre une bonne décision en orientant son choix vers une résidence qui correspond à notre capacité financière.»
Un marché à l’avantage des vendeurs
«Le marché immobilier de Montréal est à l’avantage des vendeurs depuis 1997», explique M. Beauséjour.
Ce rapport de force se produit lorsqu’il y a moins de huit vendeurs par acheteur. Pour que le marché devienne à l’avantage des acheteurs, il faudrait obtenir un ratio de plus de 10 vendeurs par acheteur. «Il faut noter que le marché tend à s’équilibrer depuis un an en effectuant un atterrissage en douceur à la suite du nombre record de ventes effectuées en 2007», précise M. Beauséjour.
Un marché en santé
Malgré une baisse du nombre de transactions par rapport à l’an dernier, le marché se porte bien et devrait continuer à le faire, selon l’analyse de M. Beauséjour?: «Les taux hypothécaires stables, la création d’emploi adéquate, bien que légèrement en baisse, et la confiance relative de la population dans l’économie sont autant de facteurs qui expliquent la force du marché.»