Faire la différence auprès de la Fondation pour l’alphabétisation
Plusieurs organisations, comme l’Autorité des marchés financiers (AMF), font du bénévolat à la Fondation pour l’alphabétisation. Plusieurs programmes sont disponibles pour les employés désireux de donner de leur temps, qui aident en même temps à recueillir des fonds.
Deux équipes de volontaires de l’AMF se sont rendues dans les locaux de la rue Wellington pendant trois heures les 14 et 15 février. Elles ont associé une carte à chacun des livres donnés pour la Lecture en cadeau. C’est d’ailleurs à travers ce programme que Frédéric Pérodeau, surintendant de l’assistance aux clientèles et de l’encadrement de la distribution a découvert la Fondation pour l’alphabétisation.
«Mes deux princesses ont 7 et 14 ans, alors la question de l’alphabétisation et le goût de lire m’interpellent, raconte-t-il. Ma marraine m’achetait des cadeaux lorsque j’étais enfant et, alors que tout le monde avait des figurines de La Guerre des étoiles, moi je recevais un livre. Les Fables de La Fontaine ont probablement contribué au fait que j’apprécie lire.»
La quinzaine de bénévoles a également rempli des caisses de livres qui seront envoyées d’ici mai aux enfants de 12 ans et moins qui vivent dans un milieu défavorisé au Québec. Une équipe de coureurs sera également présente lors du Défi caritatif Banque Scotia, commanditée par d’autres employés, sollicités pour l’occasion.
Évolution
C’est la deuxième année que l’organisation s’engage auprès de la Fondation. «L’an dernier, on a fait un projet pilote au sein d’une direction principale de 95 employés, ce qui nous a permis de récolter 75 livres neufs. Cette année, on a voulu que le projet prenne un peu plus d’ampleur alors on l’a étendu à l’ensemble de l’organisation. On est à peu près 750 employés et on a récolté 730 livres», s’enthousiasme le surintendant.
Il assure avoir reçu plusieurs dizaines de messages d’employés fiers d’avoir ce genre d’initiatives par leur employeur. Cela a réveillé des passions, notamment auprès d’une ancienne libraire, selon M. Pérodeau.
Il a déjà des idées pour la collecte de l’année prochaine. «J’ai des projets pour élargir inclure des partenaires de L’AMF. Ce n’est pas seulement avoir plus de livres, mais c’est aussi sensibiliser plus de monde à l’importance de la mission de la Fondation», souligne-t-il.
M. Pérodeau pense aussi que l’expérience dans les bureaux de Verdun donnera le goût à un plus grand nombre de bénévoles de prendre part aux diverses activités. Tout en voulant s’impliquer à long terme, il souhaite ne pas atteindre la limite où les gens se sentent obligés de participer.
Défi caritatif Banque Scotia
«Il y a quand même un parallèle intéressant à faire entre la course à pied et l’apprentissage de l’écriture et de la lecture, souligne l’animateur télé et chroniqueur radio, Dominic Arpin. La course, ça passe par d’abord par une volonté, puis par une accessibilité à des entraîneurs, à des ressources d’entraînement. Il y a aussi quelque chose de satisfaisant aussi de franchir la ligne d’arrivée à la fin, comme lorsque tu apprends à lire et que tu deviens autonome dans la vie.»
En tant que porte-parole de la Fondation de l’alphabétisation, il fera le semi-marathon du Défi caritatif Banque Scotia sur l’île Notre-Dame pour atteindre l’objectif des 15 000$. L’argent servira à poursuivre les programmes et services déjà existants comme La lecture en cadeau, ainsi que de se donner la liberté de développer un projet pilote comme Cuisi-mots.
«Dominic a eu une opération importante il y a quelques années [retrait d’un rein qui portait une masse cancéreuse]. Les gens associent trop souvent la littératie à quelque chose qui serait pour les intellos. Mais sans les gens qui savent lire et écrire, qui fait de la recherche médicale? Personne. C’est la pierre angulaire de toutes les autres causes», soutient la romancière, scénariste et chroniqueuse, Geneviève Lefebvre.
Habitués à participer à l’événement sportif, ils évoquent un rendez-vous toujours ensoleillé qui marque le début de la saison, juste avant le marathon d’Ottawa.
«C’est la plus grosse course caritative au Canada, où tout le monde est là parce qu’il croit en quelque chose, donc ça donne une ambiance qui est assez cool», ajoute Mme Lefebvre, qui invite les sportifs à se joindre à elle le 28 avril.
Les porte-paroles visent d’abord et avant tout avoir du plaisir, mais pensent réaliser la course en deux heures.
Pour plus d’infos sur la fondation et sur la course.