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Coup de théâtre au golf de L’Île-des-Soeurs

Le bail emphytéotique est d’une durée de 40 ans, avec une possibilité de prolongation de 30 ans est en jeu dans le bras de fer qui oppose les gestionnaires du golf à l’administration Parenteau. Photo: IDS/Verdun Hebdo – Archives

Le maire de l’arrondissement Verdun, Jean-François Parenteau, ne pourra entamer de démarches judiciaires pour résilier le bail du Golf Exécutif Montréal comme il souhaitait le faire au conseil de la semaine dernière. Dans un autre revirement, les gestionnaires du golf de L’Île-des-Sœurs ont déposé un avis d’arbitrage quelques heures avant la séance.

À l’ordre du jour, une motion devait être votée pour mandater les Services juridiques de la Ville de Montréal. Ce point a été retiré à la suite des procédures au civil de Pierre Émond.

Le bail, ratifié en 2007 par les deux partis, prévoit que si le golf ne respecte pas ses engagements, l’arrondissement est en droit de soumettre un avis de résiliation.

Après avoir pris connaissance des intentions de l’arrondissement dans les médias, les gestionnaires de l’entreprise avaient vivement réagi. «On est là pour rester», avait dit en entrevue avec IDS/Verdun Hebdo le vice-président de Golf Exécutif Montréal, Guillaume Boulanger.


Pour mieux comprendre la saga

Le bail du Golf Exécutif Montréal à L’Île-des-Sœurs bientôt résilié ? – 3 septembre 2019

Déception autour du nouveau golf – 4 septembre 2018

Golf de L’Île-des-Soeurs : ouvert, mais déserté – 29 août 2018

Golf de luxe – 14 juin 2018

 


Mésententes

Les points en litige sont nombreux. Les forfaits sont jugés hors de prix et le caractère public ne semble pas être respecté. Le mot «public » ne figure pas dans le bail et la définition est source de désaccords.

Par ailleurs, le puissant éclairage le soir est considéré comme une nuisance pour le voisinage. Des mesures ont d’ailleurs été prises pour répondre aux critiques citoyennes. Toutefois, l’éclairage aurait été approuvé par l’arrondissement selon M. Boulanger.

Une motion a toutefois été adoptée au dernier conseil du 3 septembre afin de soumettre une injonction pour régler la problématique.

Finalement, Golf Exécutif Montréal ne se conforme pas aux exigences écologiques des termes du bail avec l’administration de Verdun. En plus d’arroser le terrain avec de l’eau potable, le golf refuse de défrayer une partie de l’installation d’une station de pompage.

L’entente ratifiée en 2007 ou le certificat délivré par le ministère de l’Environnement ne font pas mention de l’obligation d’utiliser de l’eau brute du fleuve. De plus, les gestionnaires estiment que les 31 M$ investis compensent largement, ajoutant que le terrain dont ils ont pris possession a dû être décontaminé à grands frais.

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