Patience avant l’ouverture des marinas au Québec
L’ouverture des marinas se fait toujours attendre puisqu’elles font partie des entreprises jugées non prioritaires par le gouvernement du Québec. Il est donc impossible d’effectuer l’entretien de son bateau. Les propriétaires d’embarcations aux marinas de Verdun, LaSalle et Lachine notamment devront encore être patients.
Nautisme Québec travaille avec le gouvernement afin de déterminer les mesures à mettre en place pour faciliter l’accès aux bateaux et aux marinas. L’organisme a créé une proposition de séquence d’ouverture et un Plan de sécurité sanitaire qui est actuellement en attente d’approbation.
L’accès aux bateaux sera une des premières étapes.
Déjà, certaines activités sont possibles sur l’eau. En plus du canot, du kayak, de la planche à pagaies, entre autres, les personnes qui ont un accès direct à l’eau et à leur bateau sans passer par une marina ont le droit de naviguer en respectant les consignes de la santé publique et de Transports Canada.
Pour le moment, les rassemblements d’un maximum de dix personnes ne sont pas autorisés pour les loisirs nautiques. La navigation peut se pratiquer avec les personnes d’un même foyer ou individuellement.
Pression
Quatre organismes, dont l’Alliance de l’industrie nautique du Québec, réclament un calendrier de réouverture précis. «La pression des plaisanciers, des campeurs, des amateurs de plein air, des chasseurs et des pêcheurs devient de plus en plus soutenue», indiquent-t-ils par voie de communiqué.
Les marinas municipales sont prêtes à rouvrir et les propriétaires d’embarcation ont déjà préparé leur saison, souligne le directeur de l’Alliance, Sylvain Deschênes.
«Pour s’assurer que le retour aux activités se déroule en toute sécurité sur l’eau, il est important que les plaisanciers aient accès à leur bien pour vérifier que l’hiver n’a pas occasionné de dommages et effectuer l’entretien nécessaire en vue de la remise à l’eau», fait-il savoir dans un communiqué.
Au Québec, 800 000 personnes sont propriétaires d’une embarcation, ce qui génère annuellement 420 M$ de retombés.