La météo joue le trouble-fête au Festival de percussions
Les tambours du Festival International de percussions ont cessé de battre dimanche soir sous la pluie. Des amateurs se sont tout de même présentés aux différents concerts offerts lors de cette 15e édition.
Les organisateurs du festival extérieur étaient tributaires de la température, qui n’a pas été clémente lors de la dernière fin de semaine. «Ils étaient plutôt en mode réaction par rapport à la météo», déplore le maire de Verdun, Jean-François Parenteau.
«Toutefois, les installations étaient magnifiques et le site parfait», souligne-t-il.
Le groupe japonais Arashi Daiko a toutefois terminé sa prestation vers 22h30 sur la scène mondiale dans le parc Arthur-Therrien sous un ciel dégagé. «Les festivaliers ont bien participé et les gens ne voulaient plus quitter», mentionne l’organisateur, Gilbert Lucu, qui se dit aussi ravi de l’emplacement.
La chanteuse Lynda Thalie, également porte-parole de l’événement, a aussi eu la chance de s’exécuter sans que les spectateurs ne se retrouvent mouillés.
Un bilan de la dizaine de jours de festival est à venir.
Collaboration future
Gilbert Lucu souhaite poursuivre l’aventure à Verdun pour une autre édition.
M. Parenteau n’est pas fermé à l’idée d’accueillir le festival l’été prochain, mais mentionne toutefois que des améliorations devront être apportées, notamment en ce qui a trait aux dates de la programmation.
«Il faudrait que le festival soit complémentaire à d’autres, comme celui de Jazz, qui se tenait en même temps», explique-t-il.
L’arrondissement croit que le festival a manqué de publicité. «Ce n’est pas la même chose que sur la Rive-Sud où il se tenait dans le passé, constate le maire, car il y a beaucoup de festivals à Montréal, donc de la compétition».
Murale
Les visiteurs ont pu apprécier la murale de 225 pieds qui longeait le parc Arthur-Therrien pendant la seconde partie du festival. Elle a été créée par un collectif d’artistes urbains, Under Pressure, dans le stationnement Éthel. Démontée, elle a été transportée dans le parc.
Il s’agit du plus long mur temporaire au Québec. «Pour le 375e de Montréal, nous souhaiterions en créer une de 375 pieds», se donne comme défi M. Lucu.